Johnny Marr

Concert Aéronef Lille 21/10/25 Quand on est fan, on devient forcément un expert, pointu sur son sujet et surtout très exigeant envers le produit ! Je ne veux pas relancer le débat entre McDonald’s et Quick, vous avez vos préférences ! Mais écoutez quand même l’avis d’une non-fan des deux (si, si, ça existe) et je ne parle pas de restaurants, mais de Johnny Marr et de Morrissey. Et là, alors que vous êtes en train de lire cette rubrique, vous vous demandez comment on peut ne pas être fan de l’un ou même des deux… Peut-être une indigestion ? Première partie: The Clockworks C’est donc avec un regard totalement neutre que j’ai eu la chance d’assister à ce concert, grâce à une invitation de dernière minute (bisous spéciaux). The Clockworks, un groupe irlandais plein d’énergie, nous a offert une première partie vraiment rafraîchissante et bouillonnante. La seule critique que j’aurais à formuler, c’est que c’était un peu court ; quand on se dit « déjà fini ? », c’est qu’on en aurait bien repris un peu ! Si vous ne les connaissez pas encore, je vous conseille vivement d’aller écouter leur musique, ils sont vraiment bons, ces jeunes Irlandais ! Et là, je me suis dit qu’avec une bonne première partie, la soirée était assurée. Et Johnny Marr arrive! Et voilà Johnny Marr qui fait son entrée sur scène, un petit bonhomme souriant, visiblement heureux de retrouver son public ! Sauf que dans la salle, ses véritables fans n’étaient pas en majorité ! Oui, ils sont venus pour entendre du Smith ou du Morrissey. Et malheureusement, ils risquent d’être déçus. Ils sont rentrés chez Quick pour commander du McDonald’s (sic !). Mais Johnny a concocté un show efficace, mêlant ses nouvelles compositions à ses classiques : Panic, Charming Man, Big Mouth Strikes Again, How Soon Is Now… Le public était ravi, il s’est réveillé et a chanté en chœur. Une mention spéciale pour Please Please Please en acoustique, qui m’a particulièrement émue… entre la douceur du moment et le chant collectif, c’était un régal !! Quant à ses nouvelles compositions, certaines m’ont paru un peu longues et moins rythmées, mais elles sont agréables au final ! Alors non, il n’a pas la voix de Morrissey, mais il a eu ce talent de nous tenir en haleine et de nous faire chanter, surtout en réunissant de vieux potes !! Une deuxième mention très spéciale pour le final avec « There’s a Light » (bisous à nos anges) et c’est là l’essentiel pour réconcilier tout le public ! Nous avons eu le grand privilège de vivre un excellent concert ensemble. Après tout, peu importe le restaurant, l’essentiel reste d’avoir partagé un moment inoubliable à la meilleure table et en bonne compagnie (… artistique, pour vous servir) !! Isa Photos Tof Setlist 1- Generate Generate 2- Panic 3- Armatopia 4- New town velocity 5- Spirit power and Soul 6- It’s time 7- Hi Hello 8- This charming man 9- Nowhere 10- Please Please Please, let me…. 11- Spin 12- Walk into the sea 13- Bigmouth strikes again 14- Easy Money 15- How soon is it now 16- Getting away with it 17- The Passenger 18- Ophelia 19- There is a light
Jok’air en concert à Roubaix : une soirée explosive à la Condition Publique

Une virée entre amis pour un concert pas comme les autres Dimanche 27 avril, direction Roubaix et sa mythique Condition Publique. À bord ? Luna, ma meilleure pote (aka notre chauffeur privé du soir), ma petite sœur Margot (pour son premier concert en fosse), et Tristan, le stagiaire de l’ENN (recruté comme photographe officiel du soir). Merci à l’équipe de La Marmite Digitale pour le soutien logistique et humain ! Big Daddy Jok sur scène : une histoire d’amour musicale Ce soir, on vient voir un artiste qui compte beaucoup pour nous : Jok’air, alias Big Daddy Jok. Jok’air, de son vrai nom Melvin, a grandi dans le 19e arrondissement de Paris. Il commence à rapper à 15 ans, accompagné de son frère Davidson la Dictature, toujours présent derrière les platines aujourd’hui. Après dix ans avec le groupe MZ, Melvin part en solo en 2017 avec “C’est la guerre” et son premier EP Big Daddy Jok. Depuis, il enchaîne les albums aux titres évocateurs : Jok’Rambo, Jok’travolta, Jok’chirac, VIe République, Melvin de Paris, et enfin en 2025, “Les Jolies Filles Aiment Jok’air”. Une fosse, des fans, et de la sueur On arrive à l’heure. Objectif premier rang. Spoiler : on finit à 3-4 personnes de la barrière. Tristan, lui, est accrédité… pas besoin de se battre pour la place. L’ambiance monte, la salle est chaude, la sécurité est cool. À 20h, la première partie démarre avec LineMA et Kady, deux artistes qui collaborent avec Jok’air. “La mélodie des quartiers pauvres” : frissons garantis Jok’air entre en scène. Frissons dès les premières notes de La mélodie des quartiers pauvres. Il y parle de son enfance, de résilience, d’avenir. Il a même créé une association du même nom pour soutenir les jeunes. “On n’écoute pas Jok’air, on vit Jok’air !” Panne de téléphone, panique totale Je veux filmer. Immortaliser. Et là… plus de stockage ! Mon téléphone panique, je panique, on panique. J’ai fini par tout supprimer : École Directe (bye le stress scolaire), Block Blast (14 000 points envolés)… Bref, j’ai vidé ma vie numérique pour garder une trace du concert. Choix assumé. Fans, surprises et love story sur scène Vers la fin, une vidéo hommage à MZ fait vibrer la salle, suivie d’un medley. Jok’air ne s’arrête pas là : il fait passer les pancartes des fans pour les signer. Et là, moment culte : un gars tend une pancarte : “Jok’air stp je peux chanter Nos souvenirs pour récupérer mon ex ?” Jok’air dit oui. Deux jours plus tard, le mec annonce sur les réseaux : elle est revenue. Jok’Air Roubaix La Condition Publique (11) Jok’Air Roubaix La Condition Publique (9) Jok’Air Roubaix La Condition Publique (8) Jok’Air Roubaix La Condition Publique (7) Jok’Air Roubaix La Condition Publique (6) Jok’Air Roubaix La Condition Publique (3) Jok’Air Roubaix La Condition Publique (1) Jok’Air Roubaix La Condition Publique (7) Jok’Air Roubaix La Condition Publique (2) Jok’Air Roubaix La Condition Publique (10) Final grandiose et souvenirs gravés Le concert se termine avec Las Vegas, l’un de ses titres phares. Jok’air descend dans la foule, serre des mains, distribue du vrai. Un artiste sincère, un show maîtrisé, et une ambiance familiale et puissante à la fois. Merci Jok’air, et à très vite pour de nouvelles vibes rap sur LCA ! Valentine pour LCA ! Crédits Photos – Tristan – Valentine
Jonsi – GO

Jonsi – “Go” : Une Odyssée Sonore Vers l’Extase C’est ici une bonne dose d’extase que nous offre l’islandais Jón Þór Birgisson, a.k.a Jonsi. Il délaisse un peu depuis quelques temps son groupe fétiche Sigur Ros. Après un projet en collaboration avec son compagnon Alex Somers, il nous livre ici un album solo à son image : contemplatif, parfois sautillant, émerveillé. Une Invitation au Voyage “Go” est un album qui porte bien son nom : c’est une invitation au voyage, à la ballade, au mouvement (le soleil vous tape dans les yeux, vous devez mettre vos lunettes de soleil, vous êtes dans une foret et vous grimpez aux arbres). Jonsi vous prend la main et vous emmène à l’exploration des profondeurs de votre âme. Les fans de Sigur Ros, habitués à l’ambiance sombre, parfois désespérée du groupe, pourraient être déçus par cet album très lumineux, parfois extatique. Une Beauté Simple et Profonde La 8ème piste (qui vous fait vous envoler et grandir littéralement) « Grow till tall » reflète l’état d’esprit et révèle le coté presque industriel de ce projet… C’est un album pouvant paraître simple mais parfois la beauté peut être très simple et c’est très très largement le cas ici. Une Évasion Musicale par Jonsi Il ne vous reste qu’une chose à faire, vous allonger sur votre lit, écouter la voix de cristal de Jonsi, et vous évader… En somme, un concept album, presque trop court, mais qui vous emporte, loin, loin… Tomatokk
Julien Doré

Poésie pop et second degré assumé Avec ses six albums, ses tubes entêtants et ses pirouettes artistiques, Julien Doré s’est imposé comme un ovni de la scène musicale française. Entre autodérision, sensibilité désarmante et élégance bohème, il cultive un univers aussi singulier qu’attachant. Toujours à contre-courant, il alterne succès populaires et projets décalés, de ses chansons déjantées à ses rôles sur petit écran. En 2025, c’est au Main Square Festival qu’il viendra faire vibrer la Citadelle d’Arras. Un retour très attendu pour un artiste capable de faire rire, pleurer et danser… le tout dans le même morceau. Julien Doré, entre rires et refrains Samedi 5 juillet, de 21h20 à 22h50, Julien Doré s’est emparé de la Main Stage du Main Square Festival pour un concert tout en nuances. Avec ses tubes irrésistibles, son autodérision bienveillante et sa voix singulière, l’artiste offre un moment suspendu entre second degré et vraie émotion. Son passage à Arras promet un spectacle généreux, rythmé et inattendu — à son image. Faussement léger mais profondément touchant, Julien Doré transformera la Citadelle en un théâtre pop où l’on chante, rit, et parfois, on frissonne. Un enchanteur moderne en escale à Arras, une rencontre précieuse à vivre et à revivre avec la compagnie artistique. Retour et photos Nous n’avions pas encore eu l’occasion de voir Julien en concert et quelle très agréable surprise! Des son entrée sur scène. On ressent un petit truc en plus, le truc qui donne la chair de poule et ce sentiment de bien être, et d’apaisement. Ici, ça sera un réel échange d’amour et de bonnes ondes. Une setlist nickel, un échange interactif avec le public. Julien Doré semble même surpris par cette foule devant lui car oui c’est certainement le concert du festival où la foule se sera le plus déplacé. Et puis des découvertes avec des morceaux qui prennent tout leur sens en live ( sublime et silence) À voir et à revoir sans hésitation! Photos Jérôme Pouille/ Vanessa Lhrx Setlist Main Square: Le lac La Fièvre Les limites Liss Me Forever Coco Câline Chou Wasabi Femme Like U Sublime & silence Porto Vecchio Nous Les démons de minuit Paris-Seychelles Pourvu qu’elles soient douces Ah les crocodiles
L’impératrice

L’Aéronef Lille le 11/10/24 Un projet collectif : l’élue est Fleur Ce vendredi soir, je me suis rendu l’Impératrice à l’Aéronef de Lille pour couvrir le tout premier concert avec leur nouvelle chanteuse, Louve. Accompagné de Fleur, une étudiante en création de contenu à l’École des Narrations Numériques (ENN) de Lille, j’ai eu le privilège de partager cette expérience unique. Lorsque Tof m’a proposé cette mission pour le blog de la Compagnie Artistique, j’ai laissé la promo des étudiants choisir qui m’accompagnerait. C’est Fleur qui a été désignée unanimement pour ses talents de photographe et sa passion pour le groupe. Dans les coulisses de l’Aéronef Arrivés sur place, nous avons été chaleureusement accueillis par Mathilde pour un rapide briefing. Nous étions prêts à capturer les moments phares de ce concert historique. Nous voici au cœur de l’Aéronef, une salle mythique de Lille. Tout était en place pour une soirée inoubliable dans un lieu qui a accueilli tant de légendes musicales depuis 1989. Le renouveau de L’Impératrice avec Louve Le concert a débuté en douceur avec Charles, le claviériste, qui a pris la parole pour expliquer les raisons derrière la poursuite de l’aventure après le départ de Flore Benguigui. Il a évoqué trois points essentiels : leur amour inébranlable pour leur public, la certitude que le groupe n’a pas encore tout accompli après 12 ans de carrière, et enfin, l’arrivée de Louve, une chanteuse capable d’apporter une nouvelle dimension à leur univers musical. Dès qu’elle a pris le micro, Louve a su séduire le public. Son timbre, bien qu’unique, s’est intégré parfaitement dans l’univers sonore de L’Impératrice. Les titres se sont enchaînés avec une fluidité impressionnante, prouvant que cette transition s’est opérée en douceur. Louve n’a pas simplement remplacé Flore, elle a réussi à apporter sa propre identité tout en respectant l’héritage du groupe. C’était une véritable alchimie musicale qui s’est créée sur scène. Un rappel électrisant pour clôturer la soirée Le concert a pris une tournure particulièrement excitante lors du rappel. Les classiques du groupe ont enflammé la salle, avec une montée progressive vers des rythmes électro de plus en plus intenses. À mesure que les morceaux s’enchaînaient, l’énergie électro montait en puissance, plongeant la foule dans une ambiance frénétique. La symbiose entre le groupe et le public atteignait son apogée, avec un déferlement sonore qui semblait ne jamais vouloir s’arrêter. Ce crescendo électro a permis de clore la soirée sur une note particulièrement dynamique et mémorable. À 22h30, alors que le dernier morceau se terminait, le public, encore sous le choc de cette performance intense, s’est félicité d’avoir assisté à cette soirée exceptionnelle. Conclusion Ce premier concert avec Louve en tant que chanteuse a été une véritable réussite. L’Impératrice a prouvé qu’ils pouvaient évoluer et se réinventer tout en gardant leur identité musicale. Cette soirée a marqué le début d’une nouvelle aventure pour le groupe, une aventure que leur public est plus que prêt à suivre. Sylvain Crédit Photos : Fleur Chronique L’ Impératrice par Fleur Hier soir à l’Aéronef, L’Impératrice a offert une performance électrisante, marquée par l’arrivée de leur nouvelle chanteuse, Louve. Cette première apparition sur scène a été un moment charnière pour le groupe, qui a su intégrer la fraîcheur et l’énergie de Louve à leur univers musical. En parfaite harmonie avec l’âme du groupe, elle a capté l’essence rétro, groggy et électro de L’Impératrice, mêlant douceur et puissance dans sa voix. Ses interprétations ont apporté une nouvelle dimension aux morceaux emblématiques, permettant au public de redécouvrir des classiques sous un jour nouveau. Le public lillois, chaleureux et réceptif, a réservé un accueil enthousiaste au groupe, créant une ambiance survoltée et complice. Les spectateurs ont rapidement été transportés par l’énergie contagieuse de la performance, oscillant entre moments dansants et instants plus intimes. Chaque chanson a semblé tisser un lien entre la scène et le public, renforçant l’impact émotionnel de la soirée. Premières impressions En parlant de premières impressions, la première partie de la soirée a été assurée par le groupe Please. Leur son a su préparer le terrain avec une touche de délicatesse et d’originalité, captivant le public dès les premières notes. Avec une musique aérienne et envoûtante, Please a parfaitement ouvert la voie à L’Impératrice, suscitant des réactions positives et préparant le public à l’intensité qui allait suivre. En somme, cette soirée a laissé une empreinte inoubliable, prouvant une fois de plus que l’Impératrice est au sommet de son art, tout en annonçant un avenir prometteur avec Louve à la barre. Edit this setlist | More L’Impératrice setlists
Last Train

Brut, électrique, authentique Depuis 15 ans, Last Train défend un rock électrique, viscéral et sans concession.Alors que les tendances évoluaient vers le rap et la pop urbaine, le quatuor a tenu bon, arpentant les scènes modestes avec une énergie rageuse et un sens aigu de l’absolu.Cette fidélité à leur son saturé et à leur éthique DIY a fini par porter ses fruits : 500 concerts, l’Olympia rempli, un documentaire marquant, un album enregistré avec un orchestre symphonique…Aujourd’hui respecté pour son intégrité et sa puissance scénique, Last Train revient au Main Square Festival avec une promesse simple : du rock. Du vrai. Retour électrique sur la Green Room Vendredi 4 juillet, de 21h50 à 22h50, Last Train a pris d’assaut la Green Room by Greenroom pour un live électrique et habité.Plus qu’un groupe, c’est un manifeste rock que ces quatre musiciens défendent depuis plus d’une décennie, avec une intensité rare et une vision claire : le live avant tout.Dans une époque saturée de filtres et de calculs, leur musique conserve la beauté du désordre, la tension du vrai.Leur passage au Main Square s’annonce comme une claque de sincérité électrique, entre fureur maîtrisée et élégance brute. Retour et photos Un concert rock au main square fait toujours plaisir! Depuis le temps qu’on nous dit qu’il faut voir last train en live, nous ne sommes pas déçus! Quelle énergie, quelle puissance et quel charisme sur scène ! La grosse claque! Et pour moi c’était une première de voir quelqu’un jouer de la guitare debout dans la foule tenu par les mains du public! Un concert et un groupe à retenir indubitablement Photos Vanessa LHXR Setlist Main Square: Home The Plan Way Out On Our Knees Disappointed This Is Me Trying Between Wounds / One Side Road The Big Picture
Lescop au Grand Mix

Le Retour du Rêve parti Depuis près de 8 ans d’absence (marquée par la création du groupe Serpent), Lescop fait son retour avec un 3e album, Rêve Parti. Sur scène, sa présence magnétique est décuplée. Ce qui explique pourquoi Etienne Daho ou encore Daniel Darc sont toujours convoqués par sa pop langoureuse et osée. Lors du Grand Mix en 2016, dans le cadre du festival des Inrocks, son dernier passage sur scène reste encré dans les mémoires. L’artiste a pu partager la scène avec le groupe HER et son regretté chanteur Simon Carpentier. Un moment qu’il n’oubliera jamais. Le public est impatient et son adrénaline se fait ressentir. Il n’hésitera pas à acclamer Lescop par son vrai prénom : Mathieu, à plusieurs reprises. L’artiste n’a pas hésité à remercier le public du Nord pour sa présence et son soutien. Un savant mélange de pop et de new wave Les nouveaux morceaux de leur dernier album « Rêve Parti », « Les Garçons » et « La plupart du temps » se marient parfaitement à ce qui fait la force du son de Lescop : ses tubes aux accords froids et implacables façon New Wave. Successivement, les garçons ont pris le devant de la scène du Grand Mix de Tourcoing. L’œuvre « Dérangé » prend tout son sens en live. Le chanteur en profite pour se mêler à son public totalement conquis. Mais c’est surtout au son de ses premiers tubes que l’ambiance s’est embrasée avec « La nuit Américaine » et « La forêt », ses deux morceaux les plus célèbres. L’album sorti en 2011 reste toujours culte. Quel plaisir de l’entendre repris par l’ensemble des spectateurs du Grand Mix. Le rappel s’est voulu dans un premier temps plus doux, avec le titre éponyme de l’album, et le titre « Un rêve », bien plus rock, fini de terminer avec énergie ce set onirique. On en redemande, de cette rave party ! JC
Lou Doillon – ICU

Une Nouvelle Voix : Lou Doillon Si on a souvent été un peu déçu par les réalisations musicales de certains acteurs et de certaines actrices, il y a enfin une bonne surprise dans ce périlleux mélange des genres. ICU : Un Premier Pas La comédienne Lou Doillon a dévoilé il y a quelques semaines un clip très romantique de son 1er titre ICU. Aujourd’hui, ce sont 3 titres supplémentaires qui viennent s’ajouter à l’actualité musicale en attendant l’album qui devrait sortir à la rentrée. Voir le clip de Lou Doillon, ICU Un Univers Solide pour Lou Doillon Réalisé et arrangé par Etinne Daho et par Zdar (membre de Cassius), ce prélude affiche déjà un univers solide. Un Chemin Préparé Fille de Jane Birkin, c’est naturellement que l’ancienne mannequin, it girl accomplie, a décidé de s’exprimer. Lou Doillon assure que ça fait plusieurs années qu’elle travaille à cet album et on a bien envie de la croire tant l’orchestration qui vient sublimer une voix très sensuelle s’avère subtile. Le travail sur les textes, se fait largement sentir, sensés et fragiles et sa culture musicale transpire magiquement au long des rythme folk, pop. Un Écho Familial Teintés de sonorité à la Feist, à la Keren Ann, ces titres ne feront qu’attiser l’envie d’en écouter encore plus. Il semble que la belle soit décomplexée par rapport à sa mère et sa demie soeur Charlotte gainsbourg et il y a de quoi. La Meilleure des Surprises Au bal des actrices qui poussent la chansonnette, c’est de loin la meilleure et la plus enchanteresse des surprises de ces dernières années. Welcome Songwritter! Astrid
Lulu Gainsbourg

Nuit infinie Quand nous avons reçu le nouvel EP de Lulu Gainsbourg à la Compagnie Artistique, immanquablement, des flashs nous sont revenus en tête. On le revoit ainsi enfant courir sur scène rejoindre son père inévitablement. Mais les années ont passé et Lulu a bien grandi. Alors quand nous avons eu l’occasion d’écouter cet EP, nous avons été impatients d’écouter ce nouvel EP Nuit Infinie. Ecoute de l’EP Lulu est assez présent sur les réseaux et on a eu l’occasion de l’entendre régulièrement au piano sur ses propres compos. Mais les 5 titres qui composent ce ‘ Nuit Infinie’ sont bien différents. On y retrouve ici un son plus live et bien plus électro que ce qu’on a pu entendre de lui précédemment. Sur Turbulences, on a l’impression d’être en route pour un long voyage, les fenêtres ouvertes. La voix rappelle un peu Daho ou Tellier et les choeurs de Lilou et Billie Chedid apportent un plus bien agréable. On enchaîne ensuite avec le Syndrome de Peter Pan. Un syndrome qui touche beaucoup de monde dans le milieu artistique et nous savons de quoi nous parlons à la LCA! On est ici dans une chanson où on retrouve l’éternel conflit entre le monde des enfants et le fait qu’on n’ait pas envie de quitter ce monde totalement pour intégrer le monde des adultes. La cohérence vient même jusqu’aux sons électro récents et plus anciens évoqués dans la chanson sur des rythmes plus pop. Une note écolo dans les textes L’écoute se poursuit avec Mother Nature, un de nos morceaux préférés de l’EP. Une chanson aux textes écolos et parlent donc de la Terre et de ses souffrances. Les sonorités peuvent appeler ici un peu son père avec des sonorités plus orientales. Avec Elle, on est cette fois en pleine intelligence artificielle et les différents questionnements qui se posent. Enfin avec Nuit infinie qui clôt l’EP, on est cette fois sur un morceau plutôt cool, comme le réveil le matin où on a la chance de pouvoir prendre notre temps , se poser, prendre son café et se réveiller doucement. Un peu comme si on avait été transporté sur les titres précédents et qu’on avait l’occasion de se réveiller tranquillement pour se remettre de ce long périple! Surprise Avec cet EP, Lulu Gainsbourg nous surprend agréablement. Un univers plus pop, teinté d’électro très agréable. Reste à le voir sur scène maintenant pour voir comment ces titres à joli potentiel peuvent prendre vie en live! Tof
Mademoiselle K

Concert Metaphone Oignies La salle affichait complet pour accueillir Mademoiselle K, précédée par une première partie vibrante portée par Natacha Tertone.Avec sa sensibilité et sa présence scénique affirmée, Tertone a su capter l’attention dès les premières minutes, installant une atmosphère intense et élégante. Mademoiselle K arrive… Lorsque Mademoiselle K est montée sur scène, l’énergie est montée d’un cran. Fidèle à sa réputation, elle a offert un set puissant, généreux et parfaitement maîtrisé. Très attentive à son public, l’artiste a rappelé à plusieurs reprises l’importance de la sécurité, contribuant à créer un espace où chacun pouvait profiter pleinement du concert. La connexion entre la scène et la salle était évidente : un public chaleureux, réactif, prêt à reprendre chaque refrain et à suivre l’artiste dans ses élans les plus rock comme dans ses moments plus sensibles. Au final, une soirée marquée par l’intensité, la complicité et l’authenticité, où deux artistes ont su fédérer une salle comble autour d’une même énergie. Photos + Texte: Mavo
