Wunderhorse

La relève anglaise Derrière Wunderhorse, il y a Jacob Slater, ancien leader d’un groupe punk et acteur dans la série sur les Sex Pistols, où il incarnait le batteur Paul Cook.D’abord projet solo, Wunderhorse devient un vrai groupe lorsque Slater rencontre son guitariste — fils de Kim Wilde — puis rassemble autour de lui une formation solide.Nourri de post-punk, de britpop, et d’un songwriting intense, le groupe propose un rock sensible et mordant, à la fois brut et mélodique. Acclamé par la critique pour ses deux albums, Wunderhorse est aujourd’hui l’un des noms les plus prometteurs de la scène indie rock britannique. Wunderhorse, intensité UK sur la Green Room Le vendredi 4 juillet, de 17h50 à 18h50, Wunderhorse foulera la Green Room by Greenroom pour une heure de rock tendu, affuté, traversé de fulgurances.Porté par la voix écorchée de Jacob Slater et l’intensité de ses musiciens, le groupe incarne ce que le rock indépendant britannique a de plus pur, entre vulnérabilité assumée et puissance explosive.Après deux albums salués par la critique, c’est désormais sur scène que le quatuor affirme sa maturité et sa singularité.Le public du Main Square peut s’attendre à un concert intense, entre introspection, énergie brute et élégance anglaise. Setlist et photos Photos Jerome Pouille Wunderhorse se retrouve sur la Green Room le vendredi et leur son sera un peu une bien jolie mise en bouche avant Last Train et Deftones très attendus ce premier jour de festival. Le public ne s’y trompera pas et sera très réactif au set du groupe. Setlist: Midas Butterflies Girls behind the Glass Cathedrals Leader of the Pack Arizona Purple The Rope Teal Silver July
Zaho de Sagazan Aéronef de Lille

Dernier arrêt avant Zénith Jeudi 4 avril, Aéronef de Lille. Une salle déjà bien remplie pendant le groupe électronique et éclectique Meule. La foule attend impatiemment la révélation musicale qui a dévoré littéralement les victoires de la musique : la jeune et prodigieuse Zaho de Sagazan. Alors qu’elle entamera en fin d’année une grande tournée des Zéniths (dont celui de Lille). Bien commencé par sa date récente à Paris, il est encore possible de la (re)découvrir dans une salle un peu plus intime. Redécouvrir, possiblement, puisqu’elle avait enflammé le Grand Mix en décembre lors de la Pop Factory, mais festival oblige, le show était forcément un peu plus raccourci. Ce soir, la scène est sienne. Et quelle scène ! L’entrée s’effectue sur le sombre « La fontaine de sang », posant les bases d’une électro planante, sombre et assumée, comme dans les clubs Berlinois qu’elle explique adorer. Puis, tout s’enchaîne sans temps mort. De l’« Aspiration », à l’inédit « Le dernier des voyages », l’artiste enchaîne les titres calmes avec son groupe ou au piano. Mais aussi les plus dansants, sans hésiter à donner de sa personne et échanger avec le public. « Petite tempête s’est trouvée » Mais le grand basculement du concert arrive lorsqu’elle enchaîne son tube « Tristesse », à celle qui a été élue chanson de l’année « La symphonie des éclairs ». Les deux chansons qu’elle décrit explorer le même sujet de manière différente, à savoir la sensibilité et les émotions. Et l’émotion pure était palpable quand tout le public a repris son refrain. Et c’est ça qui fait la force de Zaho de Sagazan, c’est de mettre justement cette sensibilité pure au service de sa musique. Aussi bien dans les balades que dans la dernière partie du concert, qui avec un tryptique « Ne te regarde pas », « Dansez » et l’inédit, osé « Hab sex mit mir » (je vous laisse traduire sur Google) qui transforme littéralement la salle en club de techno Berlinois, effet visuels inclus. Le rendu sera probablement encore plus adapté lors de la tournée des grandes salles. Le public est totalement au rendez-vous. Surtout pour un dernier échange dans la fosse en clôturant ce voyage par le titre de Brigitte Fontaine paru récemment en EP, « Ah que la vie est belle », où l’artiste rayonne. On a hâte de voir la future météo que nous annonce cette « petite tempête » ! J.C
Zaz

Lille Théâtre Sebastopol le 15/10/25 Dans le cadre chaleureux et emblématique du Sébastopol, Zaz a offert hier soir un moment suspendu. Devant une salle presque comble, elle a accueilli le public avec cette bienveillance et cette simplicité qui la caractérisent. Une mise en scène à son image, entre poésie et spontanéité, a rapidement plongé les spectateurs dans une atmosphère d’admiration et de partage. Entre sourires, échanges complices et instants d’émotion, le concert s’est déroulé comme une conversation sincère entre l’artiste et son public. Une soirée à la fois intime et lumineuse, où la voix de Zaz a trouvé un écho parfait dans les murs du Sébastopol. Photos et texte Mavo Insta: Mavo_photographe
