Aime Simone

Artiste sur scène tenant un micro, éclairé par une lumière blanche avec de la fumée derrière lui.

Vanessa Lhrx: Chronique & photos Concert du 4 Décembre 2025 à la Condition Publique Par un soir rouge intense et noir avec le célèbre symbole du nouvel album REV, une communion rare a embrasé Roubaix pour notre baptême de feu avec AIME SIMONE EN LIVE !  La Condition Publique vibrait déjà d’impatience lorsque les lumières se sont éteintes à 21h.  Un silence dense, comme un souffle retenu, précédant l’apparition d’Aime Simone et de Sonja.  Puis le premier battement, le premier halo rouge sang, et la soirée a basculé dans quelque chose de profondément vivant : une cérémonie mêlant ombres et lumière.  Une communion immédiate est née dès les premières minutes du show, quelque chose d’invisible s’est tissé entre la scène et le public. Une connexion rare quasi organique.  Aime Simone, complètement habité, mouvant, pulsant, semblait sentir chaque respiration de la salle et ça ce n’est pas le fait de tous les artistes. Sonja, à ses côtés, n’était pas seulement un soutien : je la perçois comme son double lumineux, bien plus qu’une muse elle est une présence douce mais puissante à la fois. Sa voix, ses gestes précis, son énergie presque chamanique apportaient à tout l’ensemble du concert une profondeur supplémentaire.  Mais Aime et Sonja forment un duo magnétique et une polarité parfaite de ce que l’on peut ressentir en les voyant sur scène !  Un contraste de couleurs On poursuit toujours avec ce noir profond et ce rouge sang dans un univers visuel saisissant qui me fait pensait à des artistes comme Enki Bilal ou HR Giger par exemple. Le concert s’est donc déployé dans une esthétique très marquée.  Derrière eux, un écran géant projetait des animations tantôt brutales, tantôt d’une beauté céleste. L’une d’elles a suspendu le temps et m’a prise au cœur: deux anges se rejoignant lentement, des silhouettes métalliques argentées au milieu du chaos.  Une vision simple, mais chargée d’un symbolisme évident : Aime et Sonja, réunis dans la pure création, dans la scène, dans la fragilité partagée mais aussi dans la douleur et la force. Le concert se termine Ces tableaux visuels faisaient du show non seulement un concert, mais aussi une expérience sensible, presque cinématographique. Ce set était on peut dire assez protéiforme : du chaos électro à la douceur suspendue et comme l’a dit Aime entre les morceaux, “REV” est un album ‘expérimental’ où il a testé tous les sons et des nouveaux genres de voix par exemple ce qui a été un processus important pour lui.  Setlist rapide- Bilan ‘ Taking My Distance ‘ : une ouverture nerveuse, presque fébrile et assez sombre. ‘ Fast City ‘, ‘Boom Boom ‘, ‘ Gore Mode ‘ : des pulsations électro et dansantes, ces moments où la salle entière s’est mise en mouvement. ‘ Black & White ‘, ‘ Not What You Wanted ‘ ,  ‘ Let Me Down ‘ , ‘ The Rise ‘, ‘ In My Blood ‘ (*que j’aime beaucoup) et son remix GDA: plus sombres, plus viscéraux. ‘ Lalala ‘ (* avec tout le public qui danse et chante), ‘ Devil Done ‘ , ‘ In This Dark Time ‘ : entre tension et libération. Et bien sûr ‘ Shining Light ‘ : hymne unificateur repris par toute la salle ! Un titre qui m’avait happé dès la toute 1ère écoute à sa sortie.  Mais un morceau a tout emporté : ‘ Don’t You Forget Who You Are ‘ : La grâce incarnée ce morceau. Dans un bain de fumée blanche contrastant avec les rouges sang et les noirs opaques du reste du show, Aime a déposé une émotion brute, presque nue. C’était vraiment un moment suspendu, fragile, où le public retenait son souffle. J’ai ressenti ça comme un genre d’appel : ” MAINTENANT N’OUBLIES PAS…N’OUBLIES PAS QUI TU ES …”  La salle semblait respirer à l’unisson, émue avec Aime pour qui ce morceau était particulièrement important. ‘ Hallelujah ‘ : a aussi été un instant hors du monde cette reprise (façon Jeff Buckley) à la guitare a été un autre sommet aussi. Une reprise douce, dépouillée et lumineuse, magique. Aime Simone a laissé la vulnérabilité prendre toute la place, et le temps s’est arrêté. Plus personne ne bougeait. On aurait pu entendre le battement d’aile d’un ange, peut-être l’un de ceux vus sur l’écran quelques instants plus tôt…. Et n’oublions pas le sublime morceau ‘ Werewolf ‘ avec le grand Peter Doherty (*que nous aimons beaucoup au passage). Il n’était pas présent mais ça fait plaisir tout de même d’entendre sa voix et ce duo étonnant.    La fin du show était dansante, solaire, généreuse comme sait l’être Aime Simone avec son public et ses fans.  Malgré les thèmes sombres et l’esthétique parfois quasi gothique, la soirée s’est révélée globalement joyeuse. Aime, souriant, proche, ultra dynamique, a fait danser et chanter le public à de nombreuses reprises. Les personnes autour riaient, sautaient, chantaient dans une jolie cohésion humaine.    Sincèrement en quittant la salle, on avait la sensation d’avoir assisté à plus qu’un simple concert mais à un rituel moderne, un voyage intérieur tout vêtu de rouge et de noir, guidé par deux êtres en mouvement constant, unis dans la création, la douleur et l’amour pur avec une pointe de lumière intense.  Et n’oublions pas la première partie! Le concert avait très bien commencé avec le groupe Nous étions une armée! Une belle découverte pour un groupe talentueux et engagé aux textes accrocheurs dont on entendra certainement parler.

John Maus

Concert Aéronef Lille Pol ouvre la soirée Le show commence, deux jeunes hommes nous apparaissent comme des habitués des planches. Cheveux longs blonds, tout de noir vêtus, ils savent où ils vont et où nous emmener.  La scénographie paraît simpliste, jeux de lumière précis et intimiste. D’un groupe avant 20h totalement méconnu de Charlie et moi, leur prestation nous laisse sans voix. Une voix grave mêlée en harmonie avec la formation efficace, guitare, basse, batterie et synthé, ils ne sautent pas partout mais la passion y est.  Sensibilité, nonchalance, élégance et romance, voilà l’univers qu’ils ont construit et que cette heure, hors du temps, nous a permis de découvrir. John Maus à l’Aéronef : la fureur hantée d’un romantique post-punk Le 14 novembre, John Maus montait sur la scène de l’Aéronef pour une performance intense et hors du commun. Totalement à part, il a livré un concert d’une énergie brute, parfois déroutante, qui a pu sembler presque folle à certains. C’est cette folie et cette intensité qui rendent son spectacle unique et inoubliable. Sur scène, Maus ne se contente pas de chanter : il habite ses morceaux. Il court, frappe le vide, se plie, se redresse, tiré par quelque chose de plus grand que lui. Par moments, sa proximité avec le public, son regard fixe, son corps secoué d’à-coups créent une atmosphère quasi dérangeante, un mélange de fascination et de malaise auquel on ne peut pourtant pas échapper. La salle de Lille a vécu ce paradoxe : l’attraction irrésistible d’un artiste qui donne tout, jusqu’à l’essoufflement, et l’étrangeté d’une performance totalement dépourvue de filtres, où la sueur, l’urgence et la vulnérabilité deviennent le langage principal. Sa voix, lancée comme un cri étouffé entre deux respirations, résonnait dans une ambiance moite, presque collante, intensifiée par sa présence physique débordante. Ce soir-là, John Maus n’a pas simplement offert un concert : il a imposé une expérience sensorielle brute, dérangeante parfois, toujours captivante. À Lille, il a rappelé que sa scène n’est ni un show ni une démonstration, mais un exorcisme, une décharge électrique intempestive qui marque durablement celles et ceux qui y assistent. Entre intellect et personnage chaotique Comprendre John Maus, c’est accepter l’idée d’un artiste qui échappe aux catégories.À la fois compositeur, chanteur, universitaire et philosophe, il avance en marge de la scène pop, loin des codes, loin du souci de plaire. Il s’est construit un univers où la pensée abstraite rencontre l’émotion brute, un mélange qui donne à ses concerts cette impression de collision permanente entre la tête et le corps. “Doctorat en philosophie” mais pas que … Derrière ses cris, ses gestes désordonnés et son énergie torrentielle, il y a un esprit profondément théorique, obsédé par le sens. John Maus a étudié la philosophie, enseigné, écrit une thèse : pour lui, la musique n’est jamais qu’un divertissement, c’est un espace de recherche, une manière de questionner le monde, la vérité, la foi, la politique, l’existence. Cette tension entre pensée rigoureuse et expression déchaînée crée un contraste permanent qui nourrit son identité artistique. Une sensibilité à vif Ce qui frappe chez Maus, c’est l’absence totale de cynisme.Il ne joue pas un rôle, il ne se cache pas derrière une image, il expose une sensibilité qui déborde, parfois jusqu’à la gêne. Son intensité vient d’une fragilité réelle, d’une émotion qui n’est ni contrôlée ni polie. Il peut paraître maladroit, excessif, presque sauvage, mais c’est précisément cette sincérité désarmée qui fait sa force. Un performeur qui dépasse la musique Sur scène, Maus est un personnage paradoxal : solitaire mais monumental, vulnérable mais incandescent.Il ne cherche pas à rassurer : il dérange, secoue, interpelle. Sa prestation n’est pas jouée comme au théâtre mais réellement vécue, comme une forme d’exorcisme ou de libération.Là où beaucoup d’artistes cherchent la précision, la maîtrise, l’esthétique, lui revendique le chaos, le tremblement, le débordement. Il transforme chaque morceau en combat intérieur, chaque refrain en montée émotionnelle et chaque silence en tension palpable. Ce mélange rare entre intellectualité profonde et expression brute, énergie débordante et fragilité mise à nu, fait de John Maus un artiste véritablement à part. À tel point que, pour une partie du public, sa présence peut sembler frôler la folie, tant il dépasse les cadres habituels du concert. Rien chez lui n’est tempéré : il hurle, transpire, se tord, s’abandonne à des gestes impulsifs qui paraissent parfois incontrôlés. Mais c’est justement cette démesure, cette façon d’aller là où d’autres n’osent jamais aller, qui lui donne son aura si singulière. John Maus apparaît alors comme une figure borderline, déroutante, profondément sincère, un artiste qui refuse la normalité et qui transforme chaque instant sur scène en expérience brute, presque hallucinée. Un personnage que certains trouvent excessif, d’autres génial, mais que personne ne peut oublier. Texte/ photos: Cyprien Delory et Charlie Siniger

Mademoiselle K

Concert Metaphone Oignies La salle affichait complet pour accueillir Mademoiselle K, précédée par une première partie vibrante portée par Natacha Tertone.Avec sa sensibilité et sa présence scénique affirmée, Tertone a su capter l’attention dès les premières minutes, installant une atmosphère intense et élégante. Mademoiselle K arrive… Lorsque Mademoiselle K est montée sur scène, l’énergie est montée d’un cran. Fidèle à sa réputation, elle a offert un set puissant, généreux et parfaitement maîtrisé. Très attentive à son public, l’artiste a rappelé à plusieurs reprises l’importance de la sécurité, contribuant à créer un espace où chacun pouvait profiter pleinement du concert. La connexion entre la scène et la salle était évidente : un public chaleureux, réactif, prêt à reprendre chaque refrain et à suivre l’artiste dans ses élans les plus rock comme dans ses moments plus sensibles. Au final, une soirée marquée par l’intensité, la complicité et l’authenticité, où deux artistes ont su fédérer une salle comble autour d’une même énergie. Photos + Texte: Mavo

Belinda Davids

Queen for a night in Longuenesse On connaissait la richesse du sous-sol Sud-Africain: cuivre, or, diamants…mais une autre pépite beaucoup plus accessible (envers son public) a émergé de son sol en la personne de Miss Belinda Davids. La Diva a illuminé le ciel du Sceneo à Longuenesse par sa présence, son énergie et surtout sa voix unique…elle a enchaîné avec grâce et ce 2h durant une vingtaine de tubes lors de son show a Tribute to Whitney Houston/ The greatest love of all couvrant la carrière de la regrettée Whitney de ses débuts en 1985 jusqu’à sa tragique disparition en 2012… On ferme les yeux et Whitney Houston est là par magie Ses duos emblématiques avec George Michael ou Mariah Carey, son hymne lors des jeux de Séoul en 1988, son 1er album jusqu’à l’inoubliable bande son du film Bodyguard …. Tous les ingrédients étaient réunis pour un show mémorable.  Vous aviez juste à fermer les yeux quelques instants (mais pas trop longtemps) et la grande Whitney était là à nouveau devant vous. Ce dimanche 9 novembre, la LCA y était et le moins que l’on puisse dire c’est que miss Belinda Davids nous a laissé sans voix…enfin il nous en restait un peu pour entonner à ses côtés les hits d’anthologie et danser ! Remerciements Une mention particulière pour les musiciens multi instrumentistes et les choristes émérites « proudly made in South Africa » eux aussi qui sont l’écrin de la Diva. Mention particulière encore pour la proximité de l’artiste qui a pris la peine tout en interprétant « saving all my love for you » de descendre de la scène pour aller à la rencontre de son public enchanté, parcourant chaque gradin du Sceneo de bas en haut puis de haut en bas, de gauche à droite, sans n’oublier personne, distribuant son amour à qui le veut… Miss Belinda Davids a su conquérir les cœurs et captiver les regards du public français présent ce soir-là, nous resterons à l’affût à la LCA de vos prochaines productions. Pour terminer je puis dire « The Queen is Dead ,long live Queen Belinda Davids!* » *La Reine est morte,vive la Reine Belinda Davids. Francis Berthe ,Luc Agache Photos Richard Walter Setlist Longuenesse 1-Run to you 2-Didn’t we almost have it all 3-If i told you that 4-When you believe 5-Where do broken hearts go 6- Its not right but its ok 7- Im your baby tonight 8-You give good love 9-How will i know 10-The greatest love of all 11-Im every woman 12-My love is your love 13-One moment in Time 14-Million Dollar Bill 15-I will always love you 16-Saving all my love for you 17-So emotional 18-I wanna dance with somebody 19-I have nothing

Puggy à l’Aéronef

puggy à l'aéronef de Lille

Concert Aéronef Lille le 20/10/25 Quel plaisir de retrouver Puggy sur scène ! Depuis leur retour en 2023 après une pause de 6 ans, la date de l’Aéronef a été reportée et l’attente fut longue mais ce soir est le bon soir. D’ailleurs, le public (en grande majorité belge) s’est donné le mot et la salle est pleine à craquer, le public est prêt et n’attend qu’une chose : les voir sur scène ce soir à Lille pour entendre notamment les morceaux du nouvel album Are we there yet ? Après une première partie où le groupe a su gérer les problèmes techniques et a su chauffer le public malgré ça, Puggy arrive enfin sur scène ! Le public est direct présent en reprenant les titres du groupe. Le Set est enlevé et très pop. Puggy semble content d’être sur scène et mettra le feu à la salle tout au long de ce concert tant attendu. Mais franchement, ça valait le coup d’attendre et on espère vraiment ne plus avoir à attendre aussi longtemps avant de les revoir ! Puggy la bio rapide Puggy est un groupe de rock belge composé du chanteur-guitariste Matthew Irons, du bassiste Romain Descampe et du batteur Egil “Ziggy” Franzén. Fondé en 2005, le groupe propose un mélange pop rock. Le groupe est de retour en 2023 après 6 ans de retrait bien que Matthew ait été coach pour The Voice Belgique en 20217/18 ( 2 saisons et 2 victoires quand même). Première rencontre avec la LCA La Compagnie Artistique découvre Puggy au Main Square 2013 et y réalise une interview pour son ancien site rock in chair à l’occasion.. Discographie 2007 Dubois died today 2010 Something you might like 2013 To win the world 2016 Colours 2025 Are we there yet ? Puggy en un seul titre When you know (2010) utilisé dans de nombreux films/ séries/pub Puggy et les covers Plusieurs covers à noter comme l’interprétation magnifique et très personnelle de Toxicity de System of a down ou Flowers de Miley Cyrus en duo avec Pomme en français/anglais sur Taratata en 2024, ou encore Vesoul de Brel. Texte et photos Tof

Johnny Marr

Johnny Marr

Concert Aéronef Lille 21/10/25 Quand on est fan, on devient forcément un expert, pointu sur son sujet et surtout très exigeant envers le produit ! Je ne veux pas relancer le débat entre McDonald’s et Quick, vous avez vos préférences ! Mais écoutez quand même l’avis d’une non-fan des deux (si, si, ça existe) et je ne parle pas de restaurants, mais de Johnny Marr et de Morrissey. Et là, alors que vous êtes en train de lire cette rubrique, vous vous demandez comment on peut ne pas être fan de l’un ou même des deux… Peut-être une indigestion ? Première partie: The Clockworks C’est donc avec un regard totalement neutre que j’ai eu la chance d’assister à ce concert, grâce à une invitation de dernière minute (bisous spéciaux). The Clockworks, un groupe irlandais plein d’énergie, nous a offert une première partie vraiment rafraîchissante et bouillonnante. La seule critique que j’aurais à formuler, c’est que c’était un peu court ; quand on se dit « déjà fini ? », c’est qu’on en aurait bien repris un peu ! Si vous ne les connaissez pas encore, je vous conseille vivement d’aller écouter leur musique, ils sont vraiment bons, ces jeunes Irlandais ! Et là, je me suis dit qu’avec une bonne première partie, la soirée était assurée. Et Johnny Marr arrive! Et voilà Johnny Marr qui fait son entrée sur scène, un petit bonhomme souriant, visiblement heureux de retrouver son public ! Sauf que dans la salle, ses véritables fans n’étaient pas en majorité ! Oui, ils sont venus pour entendre du Smith ou du Morrissey. Et malheureusement, ils risquent d’être déçus. Ils sont rentrés chez Quick pour commander du McDonald’s (sic !). Mais Johnny a concocté un show efficace, mêlant ses nouvelles compositions à ses classiques : Panic, Charming Man, Big Mouth Strikes Again, How Soon Is Now… Le public était ravi, il s’est réveillé et a chanté en chœur. Une mention spéciale pour Please Please Please en acoustique, qui m’a particulièrement émue… entre la douceur du moment et le chant collectif, c’était un régal !! Quant à ses nouvelles compositions, certaines m’ont paru un peu longues et moins rythmées, mais elles sont agréables au final ! Alors non, il n’a pas la voix de Morrissey, mais il a eu ce talent de nous tenir en haleine et de nous faire chanter, surtout en réunissant de vieux potes !! Une deuxième mention très spéciale pour le final avec « There’s a Light » (bisous à nos anges) et c’est là l’essentiel pour réconcilier tout le public ! Nous avons eu le grand privilège de vivre un excellent concert ensemble. Après tout, peu importe le restaurant, l’essentiel reste d’avoir partagé un moment inoubliable à la meilleure table et en bonne compagnie (… artistique, pour vous servir) !! Isa Photos Tof Setlist 1- Generate Generate 2- Panic 3- Armatopia 4- New town velocity 5- Spirit power and Soul 6- It’s time 7- Hi Hello 8- This charming man 9- Nowhere 10- Please Please Please, let me…. 11- Spin 12- Walk into the sea 13- Bigmouth strikes again 14- Easy Money 15- How soon is it now 16- Getting away with it   17- The Passenger 18- Ophelia 19- There is a light  

Zaho de Sagazan au Colisée de Roubaix

Zaho Symphonique Roubaix

Le 8 octobre, Zaho de Sagazan a enchanté le Colisée de Roubaix lors d’un concert symphonique exceptionnel avec l’Orchestre de Douai. Entre émotion, poésie et sensibilité, l’artiste a célébré la fragilité comme une force vitale.

Zaz

Lille Théâtre Sebastopol le 15/10/25 Dans le cadre chaleureux et emblématique du Sébastopol, Zaz a offert hier soir un moment suspendu. Devant une salle presque comble, elle a accueilli le public avec cette bienveillance et cette simplicité qui la caractérisent. Une mise en scène à son image, entre poésie et spontanéité, a rapidement plongé les spectateurs dans une atmosphère d’admiration et de partage. Entre sourires, échanges complices et instants d’émotion, le concert s’est déroulé comme une conversation sincère entre l’artiste et son public. Une soirée à la fois intime et lumineuse, où la voix de Zaz a trouvé un écho parfait dans les murs du Sébastopol. Photos et texte Mavo Insta:  Mavo_photographe

Nena

Concert au théâtre Sebastopol Lille le 8 octobre 2025 Quel plaisir de voir Nena sur scène ce jour! On a toujours une petite liste d’artistes qu’on aimerait voir un jour sur scène et Nena en fait partie surtout pour son gros tube qui a marqué mes années 80…. Issa Bloc attaque la première partie La salle est déjà bien remplie quand Issa Bloc attaque la première partie.  Une première partie surprenante avec des rythmes très électro allant vers la dance ou la techno parfois mais qui a le mérite de bien chauffer la salle et de mettre de l’ambiance! Le groupe est composé par Jannick et Larissa qui n’est autre que la fille de Nena. Pas surprenant vu que le côté famille est quelque chose qui est perceptible tout le concert de Nena.   2ème date française de Nena sur la tournée Si c’est la première fois que la chanteuse allemande vient à Lille, ce n’est ici que la deuxième date française après le Trianon de Paris. Alors pourquoi la famille?  Déjà, ils sont 10 sur scène. Et pendant tout le concert, Nena n’a cessé de mettre en avant le groupe qui l’accompagne. Un de ses choristes qui fait un morceau en solo ( Wir kommen in frieden) , un solo de batterie, une choriste à l’accordéon…. Et un public de fans venus de France mais aussi de Belgique, d’Allemagne ou des Pays Bas.   2 heures de concert qui retracent la carrière de l’artiste Pas toujours évident de découvrir des titres qu’on ne connait pas mais je suis surpris par ce qui se fait sur scène. C’est très rock et même parfois punk dans les rythmes tout au long de ces premiers 17 titres.  On retiendra donc plus particulièrement Zaubertrick, Rette mich, Wunder gescheh’n, Genau jetzt ou PI (Ich rechne mit allem).    99 luftballons Vient alors le dernier morceau du concert et c’est bien entendu 99 luftballons que tout le monde attendait! Les téléphones portables sont de sortie ( nous aussi j’avoue mais juste un peu pour en profiter) et nous voici un instant de retour dans les années 80. La voix n’a pas changé et l’énergie est intacte! et mixer ce morceau avec Hey Jude des Beatles est franchement une réussite. Les rappels arrivent A peine le temps de se remettre qu’arrive Irgendwie, Irgendwo, Irgendwann. Ce morceau avait été utilisé dans la série Dark et garde aussi cette sonorité très 80.  Puis 2 autres morceaux qui finissent un set complet, énergique et qui fait du bien avec de très bonnes ondes, un peu comme dans un cocon familial.   Tof Photos Christophe F Setlist: 1-Liebe ist 2-Nur getraumt 3-Willst du mit mir gehn 4-Licht 5-? ( Fragezeichen) 6-Karawane 7-Noch einmal 8-Zaubertrick 9-Rette mich 10-Wir kommen in frieden 11-In meinem leben 12-Wunder gescheh’n 13-Genau jetzt 14-PI 15-Auf einmal warst du da 16-Leuchtturm/ Blietzkrieg bop 17- 99 luftballons/ Hey Jude   18-Irgendwie, Irgendwo, Irgendwann 19-Zusammen 20-Alles neu

Lulu Gainsbourg

GAINSBOURG_VISUEL_EP

Nuit infinie Quand nous avons reçu le nouvel EP de Lulu Gainsbourg à la  Compagnie Artistique, immanquablement, des flashs nous sont revenus en tête. On le revoit ainsi enfant courir sur scène rejoindre son père inévitablement. Mais les années ont passé et Lulu a bien grandi. Alors quand nous avons eu l’occasion d’écouter cet EP, nous avons été impatients d’écouter ce nouvel EP Nuit Infinie. Ecoute de l’EP Lulu est assez présent sur les réseaux et on a eu l’occasion de l’entendre régulièrement au piano sur ses propres compos. Mais les 5 titres qui composent ce ‘ Nuit Infinie’ sont bien différents.  On y retrouve ici un son plus live et bien plus électro que ce qu’on a pu entendre de lui précédemment. Sur Turbulences, on a l’impression d’être en route pour un long voyage, les fenêtres ouvertes. La voix rappelle un peu  Daho ou Tellier et les choeurs de Lilou et Billie Chedid apportent un plus bien agréable. On enchaîne ensuite avec le Syndrome de Peter Pan. Un syndrome qui touche beaucoup de monde dans le milieu artistique et nous savons de quoi nous parlons à la LCA!  On est ici dans une chanson où on retrouve l’éternel conflit entre le monde des enfants et le fait qu’on n’ait pas envie de quitter ce monde totalement pour intégrer le monde des adultes. La cohérence vient même jusqu’aux sons électro récents et plus anciens évoqués dans la chanson sur des rythmes plus pop.   Une note écolo dans les textes L’écoute se poursuit avec Mother Nature, un de nos morceaux préférés de l’EP. Une chanson aux textes écolos et parlent donc de la Terre et de ses souffrances.  Les sonorités peuvent appeler ici un peu son père avec des sonorités plus orientales. Avec Elle, on est cette fois en pleine intelligence artificielle et les différents questionnements qui se posent.  Enfin avec Nuit infinie qui clôt l’EP, on est cette fois sur un morceau plutôt cool, comme le réveil le matin où on a la chance de pouvoir prendre notre temps , se poser, prendre son café et se réveiller doucement. Un peu comme si on avait été transporté sur les titres précédents et qu’on avait l’occasion de se réveiller tranquillement pour se remettre de ce long périple!   Surprise Avec cet EP, Lulu Gainsbourg nous surprend agréablement. Un univers plus pop, teinté d’électro très agréable. Reste à le voir sur scène maintenant pour voir comment ces titres à joli potentiel peuvent prendre vie en live!   Tof