FOREST POOKY QUARTET

FOREST POOKY QUARTET Forest Pooky : L’Harmonie Franco-Américaine entre Pop et Punk Ils étaient présents sur la scène du Main Square le 4 juillet 2024 Logo LCA Forest Pooky Quartet Les débuts Forest Pooky Quartet, également connu sous son vrai nom François Forest, est un chanteur franco-américain. Il est né aux États-Unis mais a grandi dans la magnifique région de l’Ardèche, en France. Son parcours musical est une histoire de passion, d’énergie et de dévouement. Sa carrière a débuté sur des bases solides, nourrie par sa profonde passion pour la musique. Rapidement, il s’est imposé sur la scène internationale, dépassant le seuil impressionnant de 1100 concerts sur 5 continents. Jouant aux côtés d’artistes de renom tels que Frank Turner, Evan Dando, ou encore Kepi Ghoulie, Forest Pooky a su captiver les foules. Aussi son énergie débordante et son talent indéniable en font un artiste incontournable sur scène. Trempli Forest Pooky ne se contente pas de briller sur scène ; il excelle également en studio. Implicitement dans une dizaine de formations, Forest Pooky démontre sa polyvalence artistique. Participant à l’enregistrement de plus d’une vingtaine de disques, il montre sa capacité à s’adapter à divers styles musicaux. Son deuxième album, “Violets Are Red, Roses Are Blue and Dichotomy”, est une véritable ode à son évolution artistique. Sorti après une décennie depuis son premier opus, cet album témoigne de son parcours musical riche et varié. En mêlant habilement ses influences pop aux rythmes enivrants de groupes tels que Rancid ou Hot Water Music, Forest Pooky Quartet nous transporte dans un véritable festival musical. Sa musique captivante et énergique ravit les auditeurs du monde entier. Au-delà de sa maîtrise musicale, Forest Pooky se distingue par ses paroles à la fois satiriques et candides. Révélant son humour teinté de douceur et de rage, il offre une expérience musicale à nulle autre pareille. Ses chansons, telles que “If I Get Sick of It” ou “Marvellous”, racontent des histoires personnelles avec une sincérité touchante et un brin d’autodérision. En somme, “Violets Are Red, Roses Are Blue and Dichotomy” n’est pas seulement un album pour Forest Pooky. En effet, cette œuvre authentique et captivante capture l’essence même de l’expérience humaine, offrant une réflexion profonde sur la vie et les émotions.Grâce à sa musique, Forest Pooky nous convie à explorer toute la gamme des émotions, de la joie à la mélancolie. L’énergie adolescente revigorante, qui donne un souffle nouveau à chaque note, caractérise le groupe de musique qui sera présente sur la scène du Main Square. Forest Pooky Quartet en bref En résumé, aujourd’hui, Forest Pooky inspire et captive son public à travers le monde, offrant ainsi des performances envoûtantes et des compositions musicales intemporelles. Indubitablement, sa musique, empreinte de passion et d’authenticité, laisse une empreinte indélébile dans l’industrie musicale. En conclusion, cette affirmation de sa place parmi les grands noms de la scène internationale est le témoignage de son talent incontestable. Esma After Main Square: L’un des premiers concerts vus au Main Square cette année mais un concert très sympas avec des mélodies variées et très agréables! A revoir assurément Crédit photos: Vanessa Lhrx
MAX’1 AND THE ROOTSMAKERS

MAX’1 AND THE ROOTSMAKERS Max’1 and the Rootsmakers: L’Essence du Reggae Roots à la lilloise Ils étaient présents sur la scène du Main Square le 4 juillet 2024 Logo LCA Max’1 and the Rootsmakers Les débuts Max’1 and the Rootsmakers Max’1 and the Rootsmakers est un groupe de reggae 100 % indépendant né dans la Métropole Lilloise. L’aventure commence en avril 2016, lorsque Max’1, originaire de Conakry, et Laëtitia décident de créer un projet musical unique. Ce duo, passionné par les rythmes roots et les sonorités acoustiques, commence à se produire dans les petites salles locales. C’est dans cet esprit qu’ils captivent rapidement un public avide de découvertes musicales authentiques. Le tremplin L’année 2018 marque un tournant décisif pour Max’1 and the Rootsmakers. L’arrivée de musiciens chevronnés, actifs sur la scène régionale et internationale, transforme le projet en un groupe complet et vibrant. Ainsi, le line-up s’enrichit avec Fabaman à la basse, Mathieu à la batterie, Axel et Mouloud aux claviers, Juliano à la guitare, et Laëti et Chris aux chœurs. Grâce à un travail collaboratif, ils élaborent un répertoire éclectique et puissant, explorant les multiples nuances du reggae roots, du ragga-dancehall, du Nyah binghi et des musiques africaines. Ensemble, ils créent une fusion musicale captivante, alliant traditions et innovations dans chaque note et chaque rythme. Max’1, chanteur principal, insuffle au groupe une profondeur culturelle grâce à ses racines guinéennes. Ainsi, les langues sosso, malinké, guerzé, poular, anglais et français deviennent des sources d’inspiration. Inépuisables, ces ressources permettent au groupe de créer un univers musical riche et contemporain. En sens, leur curiosité et leur désir de rencontres se reflètent dans chaque composition. En somme leur musique devient une véritable invitation au voyage et à la découverte. Le groupe est a retrouver au festival du Main Square pour offrir un véritable voyage sonore. “Résumer nos influences à un pays ou à un continent serait vain tant cette volonté d’échanger et de connaître est importante pour nous,” explique Max’1. Cette philosophie se manifeste dans leurs textes engagés qui abordent les inégalités et les injustices avec une sensibilité rare. En 2024, le groupe se prépare à entrer en studio pour enregistrer leur premier EP. Ce projet étant attendu avec impatience par leurs fans. Aussi, ce disque, fruit de plusieurs années de travail et de passion, promet de capturer l’essence de leur univers musical et de transmettre leur message de justice sociale. Max’1 and the Rootsmakers en bref Pour conclure, toujours guidés par l’autoproduction, les Rootsmakers restent fidèles à leur vision artistique indépendante. Ils continuent de croire que la musique et les mots peuvent transcender les frontières et inspirer un changement positif. Avec ce nouvel EP en préparation, le groupe est prêt à franchir une nouvelle étape dans son parcours musical. Ils souhaitent partager leur vision unique et leur passion pour la musique roots avec le monde entier. Esma After Main Square: Un des premiers concerts vus au Main Square. Il est toujours intéressant de voir un groupe différent, d’entendre un style différent de l’affiche globale dans une ambiance sympa et détendue. Crédit photos: Vanessa Lhrx
PIERRE DE MAERE

PIERRE DE MAERE Pierre De Maere : Étoile Montante de la Musique Moderne Il sera présent sur la scène du Main Square le 6 juillet 2024 logo LCA Pierre de Maere Les débuts de Pierre Pierre De Maere se révèle comme une étoile montante de la scène musicale contemporaine. Le chanteur captive son auditoire avec son talent et son originalité. Originaire de Belgique, cet artiste multifacette se distingue par sa capacité à fusionner divers genres musicaux. Ainsi le chanteur crée une signature sonore unique et captivante. L’univers musical de Pierre de Maere est une rencontre harmonieuse entre la pop, l’électro et la chanson française. Ses compositions se caractérisent par des mélodies accrocheuses, des arrangements soignés et des paroles introspectives. Chaque morceau est une exploration sincère des émotions humaines. En somme la douceur mélancolique se mêle à des rythmes entraînants et à des sons innovants. Tremplin Pierre De Maere s’est fait connaître avec des titres tels que “Un jour, je marierai un ange” et “Enfant de”. Sa voix singulière et expressive, portée par des productions riches et sophistiquées, a rapidement séduit un large public. Ses chansons racontent des histoires personnelles et universelles, abordant des thèmes comme l’amour, l’identité et les aspirations. De plus, elles le font avec une sensibilité poétique qui touche profondément. Sur scène, Pierre De Maere se distingue par des performances charismatiques et intenses. Son énergie communicative et son interaction avec le public créent une atmosphère unique lors de ses concerts, où chaque spectateur est invité à partager un moment de communion musicale. Par ailleurs, sa présence scénique, combinée à son talent musical, fait de ses spectacles des expériences inoubliables. Notons également que cette année, le festival du Main Square aura l’honneur de l’accueillir sur scène. L’ambiance sera électrisante et pleine d’émotion, promettant une expérience inoubliable pour tous les spectateurs. Par ailleurs, en complément de sa carrière solo, Pierre coopère avec plusieurs artistes, ce qui enrichit son répertoire musical. Il a notamment collaboré avec des talents tels qu’Angèle, Roméo Elvis et Stromae, élargissant ainsi ses horizons artistiques. Pierre de Maere en bref En résumé, Pierre De Maere incarne une nouvelle vague de musiciens qui repoussent les frontières du genre et de l’expression artistique. Avec son approche novatrice et son talent indéniable, Pierre est bien parti pour laisser une empreinte durable sur la scène musicale actuelle. En outre, il offre à son public une musique authentique et profondément émotive. Ses collaborations et performances scéniques remarquables continuent de renforcer sa position en tant qu’artiste incontournable, promettant un avenir brillant dans l’industrie musicale. Bientôt les photos du festival à ne pas manquer ! Esma
Feldup – Interview

Tu as commencé à faire ta chaîne YouTube dès l’âge de 12ans… c’est très précoce? Alors oui, effectivement, j’ai commencé avec la chaîne actuelle à 12 ans, mais j’avais déjà une autre chaîne depuis l’âge de 9 ans. Mais à l’époque, ce n’était pas très intéressant. J’ai grandi sur internet et j’ai toujours eu envie de reproduire ce que je regardais sur internet donc au début, je faisais des vidéos quand je jouais sur des jeux vidéo. Ce n’était pas très intéressant. Aujourd’hui, tu as quasiment 1,5 million de followers. Ça fait quoi ? C’est bizarre en fait. Je n’ai toujours pas l’impression d’être là où je suis. Je ne sais pas trop ce que ces chiffres veulent dire. C’est complètement fou. Chaque vidéo que tu mets en ligne est très attendue…. Oui, les gens sont vraiment à fond, je ne comprends pas pourquoi. C’est assez impressionnant à voir. Ta particularité sur YouTube est de publier des findings. Peux-tu expliquer en quoi ça correspond ? C’est assez particulier. Je parle des choses que j’ai trouvées sur internet qui m’intéressent et souvent ça prend la forme d’un jeu de pistes. Ça concerne souvent des mystères irrésolus, qui a pu faire telle ou telle chose. C’est aussi essayer de comprendre si une affaire est réelle, si ce n’est pas quelque chose de faux depuis le départ. On peut aussi parler de différentes œuvres artistiques, expliquer pourquoi elle est intéressante. C’est très vaste en fait, ça parle de choses qui ont une esthétique précise, mais ça peut aller dans tous les sens. Parmi tous les sujets que tu as traités, lequel a été le plus fascinant ? Il y a eu beaucoup de sujets qui étaient hyper prenants. Mais celui dont je me souviens et qui a exercé une des fascinations les plus prenantes instantanément pendant une courte période de manière très intense, c’était une vidéo sur myhouse.wad. C’était une création de fan sur un vieux jeu vidéo qui s’appelait Doom et qui utilisait le moteur du jeu pour créer une expérience narrative absolument fascinante qui te demandait parfois d’aller sur des sites internet étranges. Je trouvais ça vraiment incroyable. Sinon le truc qui m’a le plus fasciné dont j’ai parlé concernait les œuvres de l’artiste Alan Resnick qui est un artiste conceptuel très étrange. Un peu performance. Il a réalisé des œuvres comme Alan Tutorial ou This house has people in it dont j’ai parlé pendant de longues heures et qui sont des œuvres absurdes, comico horreur, très étranges avec des messages très flous, mais vraiment prenants avec beaucoup d’esthétique vraiment fascinante. Et parmi les sujets traités, quel a été celui qui t’a pris le plus de temps pour un résultat finalement décevant ? Je ne sais pas trop, je ne me suis jamais trop posé la question. En vrai, je ne veux pas envoyer de mauvais messages parce que j’adore faire des vidéos sur les lost média. C’est un sujet que je trouve fascinant. Alors autant j’adore faire des vidéos sur ces sujets-là, autant les recherches peuvent parfois être un cauchemar. C’est particulier de faire une vidéo pour expliquer ce que des gens ne trouvent pas. Parfois, tu cherches des informations pendant des heures et des heures, parfois même pendant des mois un truc que finalement tu finis par ne pas trouver ! Par exemple, sur le finding numéro 100sur This house have people in it, j’ai passé à chercher une lettre sans finalement réussir à la trouver. C’est très frustrant. Mais en même temps, tout le message de la vidéo tourne autour du fait du pourquoi ce n’est finalement pas frustrant en réalité. En théorie, elle m’a demandé 7 ans de recherches, mais plutôt un an et demi dans la réalisation. On parle beaucoup de l’IA en ce moment. Quel est ton avis là-dessus ? Je considère qu’il y a deux utilisations pour l’IA. Quand l’intelligence artificielle permet aux artistes de faire plus rapidement une tâche qu’ils auraient finalement faite de toute manière en beaucoup moins de temps, je trouve ça intéressant. Par exemple, des gens qui font des fonds verts et qui créent un IA pour faire ce fond plus facilement, je trouve que c’est bien. C’est enlever une tâche désagréable. Mais l’IA qui crée de l’art, je trouve que c’est une mort pour l’art. Du point de vue de droit d’auteur, c’est un désastre parce qu’on utilise des tonnes et des tonnes d’œuvres de gens qui n’ont pas donné leur consentement. Ils n’auront aucune compensation financière là dessus et s’ils en avaient une, toutes les entreprises d’IA fermeraient parce qu’elles devraient de l’argent à énormément de gens en des quantités monstrueuses. L’IA crée des œuvres d’art qui se basent sur de l’aléatoire et parfois il y a des bugs et quand des gens utilisent ça pour créer de l’art, ça peut créer quelque chose de beau et dans ces cas-là, c’est l’humain qui s’immisce dans la technologie. Ce sont les limites de la technologie qui finissent par être belles. Ça sera le cas par exemple pour le grain d’une caméra, la distorsion d’une cassette VHS etc. Je trouve que l’IA est intéressante quand elle fait n’importe quoi, quand elle crée des images terrifiantes, uniquement parce qu’on les voit d’un point de vue humain. Et en musique ? En musique, c’est nul. Je n’aime pas l’idée de ces IA qui permettent de remplacer ta voix avec la voix de quelqu’un d’autre. Je trouve ça hyper bizarre et c’est pourtant la principale chose que les gens veulent faire avec l’IA actuellement. En fait, c’est surtout pour prédire ce qui va fonctionner musicalement plus tard. Ce n’est pas très artistique. C’est surtout très commercial. Peut être que dans le futur, ça sera plus intéressant. Gérer ta chaîne, la musique, la tournée, ça fait beaucoup de choses à gérer. Comment fais-tu pour gérer tout ça en même temps ? Je travaille beaucoup et en vrai c’est un jonglage compliqué surtout que je fais tout seul. Il y a la tournée, mais je trouve le temps. Il faut être hyper carré niveau timing alors ? Si j’étais hyper
Johnny Jane au Grand mix de Tourcoing

Nouvel album plein d’attitude Johnny Jane, jeune artiste dont le pseudo évoque forcément des airs de Gainsbourg, est actuellement en pleine ascension. Il vient de sortir Attitude(s) son premier album il y a tout juste une semaine, à la suite de déjà de nombreux EPs. Et il vient le défendre ce soir avec son groupe sur la scène Club du Grand Mix de Tourcoing. La salle est bien remplie, essentiellement d’un public jeune. Et il y a fort à parier qu’il ne manque que peu de temps pour que la formation joue une prochaine fois dans une plus grande salle. Une formation classique mise à profit Sous ses aspects de rock star en devenir, il y aussi un musicien de formation classique. Et cela s’entend plus dans les temps calmes. « Dis-moi pourquoi » ou encore « Justine » interviennent paisiblement dans la setlist avant de ré-enchainer de plus belle. La chaleur du public du Nord est au rendez-vous surtout sur le morceau le plus attendu « Normal ». Il sera d’ailleurs repris en rappel pour clôturer le concert. Les musiciens remercient plus d’une fois la foule de cette belle ambiance. Et nous avons hâte de voir « JJ » continuer à évoluer ! JC
Dionysos à l’Aéronef de Lille

Voyage dans l’Extraordinarium à bord d’un fauteuil magique 30 ans. 30 ans déjà que le groupe de rock originaire de Valence nous enchante via la créativité du chanteur, écrivain, poète et réalisateur Mathias Malzieu. Jedi, Don Diego 2000, Tom Cloudman, Mister Chat et surtout Giant Jack sont autant de personnages que les fans connaissent par cœur par la musique ou les écrits. Pour ce projet dantesque anniversaire du groupe, L’extraordinarium, est un album rempli de revisites et de collaborations musicales. L’album est associé à un recueil de pas moins de 1600 pages, compilant l’ensemble des ouvrages du leader et accompagnés de nouvelles inédites concernant les personnages. Il est à lire avec leurs musiques tout du long. La tournée est déja bien entamée Une tournée est programmée dans toute la France avec un Zénith de Paris où sont attendus de nombreux guests. Elle commence à Nîmes en février et là, patatras! Le plus petit concert du monde s’interrompt au premier morceau suite à une double fracture de jambe pour Mathias. En faut-il plus pour mettre à terre le Guerrier de Porcelaine ? Que nenni, puisqu’il revient quelques concerts plus tard à bord d’un fauteuil magique à tête de Giant Jack. L’ambiance en est-elle différente ? Absolument pas. Surtout que le groupe est justement galvanisé par un Zénith Parisien tourbillonnant il y a quelques jours. Giant Jack is on my back ! Après l’introduction à l’« Ombrologie » de Giant Jack à l’écran, le groupe fait son entrée tonitruante au son de la chanson éponyme. La fosse bouillonne, le rock s’installe. Tous leurs tubes tonitruants datant de leurs premiers albums, de la « Coccinelle », à « Mister Chat » (où l’Aéronef conserve son titre de champion de France de cri de « Ta gu***e le chat » !) ou encore le collector « Wet » s’enchaînent .Vient alors la pause acoustique plus que méritée. En effet, comme le dit si bien le groupe, les pauses sont nécessaires avec le public Lillois. Luc, le roadie aux petits soins du groupe, se souviendra de notre accueil ! L’émotion est au rendez-vous durant les merveilleux morceaux quasi a Capella. C’est surtout le cas avec « Neige », porté par la voix éraillée de Mathias lorsqu’il chante sa maman. Reprise de nouveaux titres, chantés à deux voix avec la merveilleuse Babet, et final en apothéose sur « Song for Jedi » . On appréciera ce fabuleux final où il est proposé à un Padawan dans la fosse de remplacer Mathias pour le traditionnel slam. Et le partage entre Jonathan et le groupe restera un moment inoubliable pour saluer le public tous ensemble. Les rencontres entre Dionysos et le public de l’Aéronef ont, parait-il, toujours des airs de finale de Coupe du Monde. On se souviendra longtemps de cet anniversaire ! JC
Feldup Centre culturel Lesquin

“La musique commence là où s’arrête le pouvoir des mots” R. Wagner. Après avoir connu un premier succès avec son album A Thousand Doors Just One Key, Feldup revient avec un deuxième disque Stared At From A Distance, une œuvre au caractère puissant et criant. La douleur, le traumatisme, le processus de guérison. C’est ce que conte cet album chargé d’émotions Les titres se succèdent dans une sorte de chaos musical aux paroles toujours plus impactantes. Felix décide ainsi avec courage de nous confier une partie de son histoire. La musique comme exutoire, nous savons que c’est ce qui fait vibrer l’artiste.Avec des sons d’une densité vibrante, les titres s’enchaînent crescendo en utilisant une palette d’émotions importantes et une montée puissante, frissonnante pour enfin arriver à un final nous offrant une éclaircie et nous laissant les yeux emplis d’émoi. Stared At From A Distance, un album avec lequel Félix nous transporte dans des ambiances intenses, où la performance scénique et musicale du groupe entier nous fait voyager dans un récit poignant. D’une certaine manière, cet album me renvoie un message : Tu n’es pas seul. Merci Félix. Lou Nb de Vanessa Lhrx de la Compagnie Artistique. Ce moment d’osmose totale avec FELDUP et le public ainsi que nous même est à préciser. Il possède un talent immense autant dans la voix que la musique et ses textes sont tranchants, durs, où l’on peut se reconnaître et qui ont également très certainement pu aider nombreuses personnes dans une forme libératrice de l’être. L’ambiance de ce concert en petit comité de quand même 150 personnes a été ” une expérience” bienveillante, un peu surréaliste, douce et ultra formatrice. Nous étions tous dans une sorte de ‘cocon’ et c’est rare. Le tout reste intimiste tout autant que vraiment punchy et piquant, puis émouvant. Pour une première tournée, ils assurent grave! Bravo à tous et bonne route FELDUP ( Félix & tous les musiciens) FONCEZ LES DÉCOUVRIR EN CONCERT!! Vanessa Lhrx
Vive la Fête Aéronef Lille

Enfin le grand retour de VIVE LA FÊTE à l’Aéronef de Lille Tout le monde est là pour fêter les 25 ans du groupe d’ electroclash/ synthpop mythique. Et le moins que l’on puisse dire est que VIVE LA FÊTE à l’Aéronef nous a régalé ce soir avec un show puissant, dynamique et haut en couleurs. Les fameux Gantois emmenés par le noyau indestructible composé par Danny Mommens et Els Pynoo, nous font chavirer dès leur entrée sur scène. Les tubes s’enchaînent. à “quatsh” en passant par ” Exactement”, ” Touche pas” ou encore “Vérité” ou “Jaloux”. Le public est sous le charme évidemment Tellement de souvenirs derrière ce groupe! Et quel plaisir de retrouver le groupe. Els, toujours au top de sa forme et Danny nous entraînent dans leur monde électro et hypnotique. C’est peu dire que les membres de la Compagnie Artistique ont bien chantés et dansés avec la foule !!Nous attendons alors avec impatience les gros bonus qui nous rappellent tant de merveilleux souvenirs et voilà que s’enchaînent “Maquillage”, “Noir désir” pour finir sur une foule en délire avec “POP CORN” !! Le final des ce concerts de Vive la Fête sont toujours très attendu et celui de Lille n’a pas manqué de nous combler! Tout le public repart heureux. Vive la fête est dans nos cœurs depuis longtemps et ils nous avaient clairement manqués. Vanessa Lhrx
Nuit Incolore au Splendid

Nuit incolore : Icône de la Gen Z Après la Bulle Café, voici déjà le deuxième concert de Nuit Incolore à Lille. Au Splendid, Théo Marclay, 23 ans, lance sa tournée pour son premier album, La loi du papillon. Un premier album certes, mais déjà un certain nombre de titres à son actif. Plusieurs EP lui permettes de présenter déjà une élégante setlist. Pop, hip-hop et rock s’entrelacent, soutenus par le groupe, et balades via sa formation de pianiste classique. On dit que le public Lillois est souvent chaleureux de par son côté festif, mais cela était également le cas ce soir bien que la foule soit essentiellement composée d’adolescents et de famille. Cela n’a pas empêché les fans de s’embraser dés l’entrée de Théo au son de l’introduction de son album intitulé « L’envol ». De Chrysalide à Papillon Les titres, plus récents comme plus anciens pour les connaisseurs, s’enchaînent à un rythme régulier. L’artiste échange avec le public et communique sa joie de vivre. Il chante, danse et donne de sa personne sur la scène. Il explique pouvoir profiter plus amplement de sa musique grâce à la présence sur scène de sa guitariste et de son batteur qui mettent un certain cachet aux orchestrations. On le sent totalement à sa place. Son tube « Dépassé » intervient finalement assez tôt dans le concert, alors qu’on aurait pu l’imaginer en rappel. Complètement scandé par le public, et n’est finalement pas le meilleur moment du show. On lui préfèrera l’émotion d’un titre comme « Loin », où Nuit Incolore peut déployer ses capacités vocales avec un texte bouleversant sur ses origines. Le rappel arrive vite, notamment au son du featuring avec le groupe Kyo (qui montre ses capacités à durer dans le temps !). La pluie de remerciements termine le spectacle. Un très beau début pour ce jeune artiste qui sera déjà de retour au Théâtre Sébastopol à la fin de l’année ! JC
Zaho de Sagazan Aéronef de Lille

Dernier arrêt avant Zénith Jeudi 4 avril, Aéronef de Lille. Une salle déjà bien remplie pendant le groupe électronique et éclectique Meule. La foule attend impatiemment la révélation musicale qui a dévoré littéralement les victoires de la musique : la jeune et prodigieuse Zaho de Sagazan. Alors qu’elle entamera en fin d’année une grande tournée des Zéniths (dont celui de Lille). Bien commencé par sa date récente à Paris, il est encore possible de la (re)découvrir dans une salle un peu plus intime. Redécouvrir, possiblement, puisqu’elle avait enflammé le Grand Mix en décembre lors de la Pop Factory, mais festival oblige, le show était forcément un peu plus raccourci. Ce soir, la scène est sienne. Et quelle scène ! L’entrée s’effectue sur le sombre « La fontaine de sang », posant les bases d’une électro planante, sombre et assumée, comme dans les clubs Berlinois qu’elle explique adorer. Puis, tout s’enchaîne sans temps mort. De l’« Aspiration », à l’inédit « Le dernier des voyages », l’artiste enchaîne les titres calmes avec son groupe ou au piano. Mais aussi les plus dansants, sans hésiter à donner de sa personne et échanger avec le public. « Petite tempête s’est trouvée » Mais le grand basculement du concert arrive lorsqu’elle enchaîne son tube « Tristesse », à celle qui a été élue chanson de l’année « La symphonie des éclairs ». Les deux chansons qu’elle décrit explorer le même sujet de manière différente, à savoir la sensibilité et les émotions. Et l’émotion pure était palpable quand tout le public a repris son refrain. Et c’est ça qui fait la force de Zaho de Sagazan, c’est de mettre justement cette sensibilité pure au service de sa musique. Aussi bien dans les balades que dans la dernière partie du concert, qui avec un tryptique « Ne te regarde pas », « Dansez » et l’inédit, osé « Hab sex mit mir » (je vous laisse traduire sur Google) qui transforme littéralement la salle en club de techno Berlinois, effet visuels inclus. Le rendu sera probablement encore plus adapté lors de la tournée des grandes salles. Le public est totalement au rendez-vous. Surtout pour un dernier échange dans la fosse en clôturant ce voyage par le titre de Brigitte Fontaine paru récemment en EP, « Ah que la vie est belle », où l’artiste rayonne. On a hâte de voir la future météo que nous annonce cette « petite tempête » ! J.C