Mark Ambor

De Pleasantville à la pop mondiale Originaire de Pleasantville, un village au nom prédestiné, Mark Ambor incarne une pop lumineuse et sincère. D’origine arménienne, il compose, écrit, chante, et impose un style à la croisée des émotions personnelles et des refrains fédérateurs. Son morceau “Belong Together”, extrait de son premier album sorti en 2024, devient un phénomène viral sur TikTok avant de se transformer en tube international, certifié à de multiples reprises.Mais Mark Ambor, c’est bien plus qu’un buzz : une voix chaleureuse, une écriture touchante et une musicalité affirmée, qui font de lui l’un des nouveaux visages de la pop mondiale. Pop solaire sur la Green Room Dimanche 6 juillet, de 20h15 à 21h15, Mark Ambor prendra possession de la Green Room au Main Square Festival, pour une heure de pop rayonnante et authentique. Son tube “Belong Together” a conquis les plateformes, mais c’est sur scène qu’il affirme désormais son identité. Avec des arrangements soignés et une voix qui touche juste, Mark Ambor incarne cette génération d’artistes qui transforment un succès numérique en carrière solide. Une performance entre douceur, justesse et communion pop. Entre hits viraux et promesses tenues en live, la compagnie artistique vous emmène dans les coulisses du phénomène Mark Ambor. Photos Photos Vanessa Lhrx
David Kushner

La voix d’une génération connectée Originaire de Chicago, David Kushner est l’un de ces artistes révélés par les réseaux sociaux, où sa voix grave et ses textes introspectifs ont trouvé un écho mondial.Le single Miserable Man, devenu viral sur TikTok, lui ouvre les portes d’une carrière fulgurante, portée par une esthétique sombre et spirituelle.Avec son premier album The Dichotomy, l’auteur-compositeur creuse le sillon d’une pop moderne et émotionnelle, marquée par sa foi et ses convictions profondes.Figure de proue d’une génération de songwriters digitaux, David Kushner apporte une sincérité rare et une intensité mélodique à la scène pop actuelle. De TikTok à Arras, le parcours d’un artiste introspectif Samedi 5 juillet, de 17h20 à 18h20, David Kushner investira la Main Stage du Main Square Festival pour un live attendu, entre tension émotionnelle et puissance intérieure.Accompagné d’une fanbase fidèle née sur TikTok et Instagram, le jeune Américain est prêt à prouver que son art ne se résume pas aux écrans.Avec The Dichotomy, son premier album, il explore les contrastes de l’âme, entre lumière et obscurité, spiritualité et douleur.Sur scène, David Kushner s’annonce comme un messager fragile et magnétique, à l’aise entre balades intimes et envolées cathartiques. Photos Vanessa Lhrx
Dasha

Du Texas à Arras Originaire de Californie et d’ascendance tchèque, Dasha découvre la scène dès l’âge de 5 ans en jouant dans des comédies musicales. Très tôt formée à plusieurs instruments, elle compose et chante avec une aisance naturelle. Après un premier EP en 2021, elle sort deux albums et s’impose peu à peu comme une voix montante de la pop américaine.C’est avec son single “Austin” qu’elle explose : une incursion dans la country moderne, 14 disques de platine et une notoriété virale. En 2025, l’Europe l’accueille à bras ouverts et le Main Square Festival lui ouvre la Main Stage. Dasha, le souffle country-pop du Main Square Dasha sera sur la Main Stage le vendredi 4 juillet 2025, de 16h50 à 17h50.Un concert très attendu, entre énergie pop californienne et accents country assumés.Avec sa fraîcheur, sa voix parfaitement maîtrisée et son aura de nouvelle star mondiale, Dasha vient incarner une pop en mutation, libre, sensible et résolument internationale. Un moment de show solaire et contagieux, entre refrains tubesques et guitare vintage. Une étoile montante à suivre de près avec les interviews, images et instants backstage à découvrir avec la compagnie artistique. Photos Vanessa Lhrx
Main Square 2025. Programmation sur la prog des Bastions

Interview avec François Delsart La prog des Bastions du Main Square 2025 est sortie. Quel est ton avis par rapport à ça ? Est-ce que t’es satisfait du travail ? Est-ce qu’il y a des regrets ? Non, on est un groupe de cinq collègues à statuer là-dessus. Écoute, moi à titre personnel, je pense que c’est une belle sélection parce qu’il y en a vraiment, il y a tout style et surtout tout territoire. Je trouve ça plutôt cool parce que le fait d’être justement comme ça, issu de différents horizons, ça permet aussi d’avoir des artistes qui ne sont pas que lillois parce que c’est aussi important de voir ce qu’il se passe ailleurs en région. Donc selon moi, c’est encore une fois un bon cru. Il n’y en a jamais eu de mauvais, attention, loin de là, mais cette année est plutôt équilibrée avec peut-être le fait qu’on n’est pas mis dans la programmation de groupes un peu plus extrêmes, comme on avait pu faire avec Oddism. Mais voilà, c’est une année comme ça, quand c’est pas l’année N, ça sera sûrement l’année N plus 1 pour d’autres.De toutes façons, on est suffisamment sollicités et en veille au sein de nos structures respectives pour voir ce qu’il se passe sur la région. Les sélections se font par rapport à des groupes qui demandent ou c’est vous qui les sélectionnez direct ? C’est une évidence, c’est une belle exposition, les conditions pour jouer sont bonnes, donc forcément nous on est sollicités tout au long de l’année. Mais on procède différemment, on arrive avec nos listes d’artistes qu’on voudrait programmer, qui sont bien souvent les mêmes pour nous tous.Et puis après, on discute de ceux qu’on va mettre pour avoir les 12 groupes. Mais globalement, on arrive avec des avis assez unanimes pour pas mal d’artistes. Du coup, les choix se font par rapport au live et d’autres critères comme l’importance aussi d’une activité durant l’année, qu’elle soit discographique, scénique. Nous aussi au sein de nos structures, il y a des groupes qu’on retrouve sur la saison, qu’on aura programmé en première partie, qu’on aura vu jouer, c’est pour ça qu’il y a cette logique d’audition sur scène, parce qu’on a vu ce que ça pouvait donner.Aussi c’est important de voir des groupes qui ont énormément progressé tout au long de l’année, plusieurs fois où on a pu les voir. Et est-ce que vous avez des recommandations par rapport au main square, qui vous demandent tel style ? Ça, on tient aussi à le souligner à chaque fois. On a une totale liberté, une totale confiance et une carte blanche de la part de l’organisation du festival.De toutes façons, ça a été aussi une demande de leur part d’accorder une place majeure et importante aux artistes régionaux. Donc on a vraiment une totale latitude sur les groupes qu’on propose, bien entendu avec toujours les critères de base. On ne programmera pas d’artistes qui ont des propos qui ne sont pas raccords, ou des attitudes pas correctes. Mais en tout cas, artistiquement, on a une totale liberté là-dessus. Et donc même pour les jours, c’est vous qui les placez ? Oui, on en a 12. Comment on articule le truc maintenant ? Après, il y a des choses qui coulent de source.L’année dernière, on avait un groupe de reggae, il fallait faire jouer ça le jour de Patrice. On va faire jouer des groupes avec une certaine logique. Si il y a des grosses guitares, il y aura le même jour un groupe où il y a des grosses guitares sur les autres scènes, bien entendu. Il y a quand même un petit côté logique, mais après, il y aura des musiques électroniques un jour où il y a plus de rap, il y aura du rap un jour où il y a plus de musiques électroniques.On ne se raccroche pas en tous cas à ce qui se fait sur les deux autres scènes. Et donc sur tous les groupes que vous avez sélectionnés depuis le début, est-ce que t’as eu un coup de cœur particulier sur un des groupes qui est passé ? Elle est tellement dure cette question ! Elle est posée à chaque interview, à chacun d’entre nous. Bien entendu, nous les douze qu’on a programmés, c’est une sélection à laquelle on est, je ne vais pas dire attaché, mais en tous cas réceptif au travail et qu’on trouve cohérent sur cette scène, etc.Après, bien entendu, on a tous ou accompagné ou fait jouer certains d’entre eux durant la saison. Donc on a quand même des groupes qu’on soutient de fait. Par exemple, le seul groupe de la région béthunoise, c’est Radio Mono, donc on en attend beaucoup.Mais après, je pourrais te parler de Dalaï Drama, je pourrais te parler de Lynx IRL qu’on a encore fait jouer la semaine dernière. On a un attachement et une espèce d’habitude pour chacun des groupes qui jouent, et c’est le cas chaque année. On a aussi beaucoup d’amitié pour les groupes qu’on n’a malheureusement pas sélectionnés parce qu’on n’en a que douze à prévoir.Ça fait toujours aussi quelques déçus. Mais je pensais aussi, tu sais, par exemple, vous avez sélectionné un groupe et puis pendant le laps de temps, ils ont bien bossé le set encore plus et finalement, ils ont donné un truc mieux que ce que vous attendiez, tu sais, une grosse surprise et tout… C’est déjà arrivé et l’inverse aussi. Ça arrive à tout le monde, tu sais, peut-être trop de stress, trop de pression, trop d’angoisse parce que c’est quand même un gros nom, un festival majeur en région. Il y a peut-être certains qui se mettent une pression, je ne peux même pas dire inutile parce qu’elle est légitime et puis chacun réagit différemment, mais ça peut arriver qu’un concert soit foiré. Et tu n’as pas de nom ? Non, non, non, non, je n’en dirai pas. Non, ce
Jok’air en concert à Roubaix : une soirée explosive à la Condition Publique

Une virée entre amis pour un concert pas comme les autres Dimanche 27 avril, direction Roubaix et sa mythique Condition Publique. À bord ? Luna, ma meilleure pote (aka notre chauffeur privé du soir), ma petite sœur Margot (pour son premier concert en fosse), et Tristan, le stagiaire de l’ENN (recruté comme photographe officiel du soir). Merci à l’équipe de La Marmite Digitale pour le soutien logistique et humain ! Big Daddy Jok sur scène : une histoire d’amour musicale Ce soir, on vient voir un artiste qui compte beaucoup pour nous : Jok’air, alias Big Daddy Jok. Jok’air, de son vrai nom Melvin, a grandi dans le 19e arrondissement de Paris. Il commence à rapper à 15 ans, accompagné de son frère Davidson la Dictature, toujours présent derrière les platines aujourd’hui. Après dix ans avec le groupe MZ, Melvin part en solo en 2017 avec “C’est la guerre” et son premier EP Big Daddy Jok. Depuis, il enchaîne les albums aux titres évocateurs : Jok’Rambo, Jok’travolta, Jok’chirac, VIe République, Melvin de Paris, et enfin en 2025, “Les Jolies Filles Aiment Jok’air”. Une fosse, des fans, et de la sueur On arrive à l’heure. Objectif premier rang. Spoiler : on finit à 3-4 personnes de la barrière. Tristan, lui, est accrédité… pas besoin de se battre pour la place. L’ambiance monte, la salle est chaude, la sécurité est cool. À 20h, la première partie démarre avec LineMA et Kady, deux artistes qui collaborent avec Jok’air. “La mélodie des quartiers pauvres” : frissons garantis Jok’air entre en scène. Frissons dès les premières notes de La mélodie des quartiers pauvres. Il y parle de son enfance, de résilience, d’avenir. Il a même créé une association du même nom pour soutenir les jeunes. “On n’écoute pas Jok’air, on vit Jok’air !” Panne de téléphone, panique totale Je veux filmer. Immortaliser. Et là… plus de stockage ! Mon téléphone panique, je panique, on panique. J’ai fini par tout supprimer : École Directe (bye le stress scolaire), Block Blast (14 000 points envolés)… Bref, j’ai vidé ma vie numérique pour garder une trace du concert. Choix assumé. Fans, surprises et love story sur scène Vers la fin, une vidéo hommage à MZ fait vibrer la salle, suivie d’un medley. Jok’air ne s’arrête pas là : il fait passer les pancartes des fans pour les signer. Et là, moment culte : un gars tend une pancarte : “Jok’air stp je peux chanter Nos souvenirs pour récupérer mon ex ?” Jok’air dit oui. Deux jours plus tard, le mec annonce sur les réseaux : elle est revenue. Jok’Air Roubaix La Condition Publique (11) Jok’Air Roubaix La Condition Publique (9) Jok’Air Roubaix La Condition Publique (8) Jok’Air Roubaix La Condition Publique (7) Jok’Air Roubaix La Condition Publique (6) Jok’Air Roubaix La Condition Publique (3) Jok’Air Roubaix La Condition Publique (1) Jok’Air Roubaix La Condition Publique (7) Jok’Air Roubaix La Condition Publique (2) Jok’Air Roubaix La Condition Publique (10) Final grandiose et souvenirs gravés Le concert se termine avec Las Vegas, l’un de ses titres phares. Jok’air descend dans la foule, serre des mains, distribue du vrai. Un artiste sincère, un show maîtrisé, et une ambiance familiale et puissante à la fois. Merci Jok’air, et à très vite pour de nouvelles vibes rap sur LCA ! Valentine pour LCA ! Crédits Photos – Tristan – Valentine
Festival Madame Loyale

Le 9 mai dernier, le festival MADAME LOYALE posait ses valises à Lille Grand Palais pour une nuit de fête totalement hors du commun. Ce concept itinérant, qui sillonne les villes de France, propose une expérience unique : une véritable fête foraine électronique, mélange d’univers forain et de culture techno. La déco est top! Dès mon arrivée sur les lieux, j’ai été frappée par les décors. Des auto-tamponneuses installées en plein cœur du hall, des machines à pinces, des guirlandes lumineuses multicolores et une scénographie digne d’un carnaval futuriste : tout était pensé pour nous transporter ailleurs. Une fois les portes franchies, le réel semblait loin, très loin. Ce qui fait la force de Madame Loyale, c’est sa capacité à créer des univers multiples, dans un même espace, avec des ambiances différentes selon les salles. Le public est invité à naviguer entre plusieurs scènes aux identités marquées. Découverte des scènes D’abord, la scène Wonderland, installée en 360, nous plonge directement au cœur de la foule et du son. Un peu plus loin, la scène Fantasia mise sur une déco plus colorée, presque irréelle. Et dehors, sous un grand chapiteau, d’autres DJ enchaînent les sets dans une ambiance festive et chaleureuse, qui apporte une autre vibe au festival. Chaque espace a ses codes, ses lumières, ses décors, ses sons, et cette diversité donne à l’événement un rythme unique, comme un voyage entre différents mondes, sans jamais vraiment atterrir. Au-delà des DJs, ce sont aussi les performeurs qui participent à l’immersion. Pendant toute la soirée, on croise des danseurs costumés qui bougent au rythme des platines, des échassiers qui déambulent parmi la foule, et des artistes qui se mêlent aux festivaliers. Ce n’est pas juste un festival de musique électronique, c’est un vrai spectacle vivant où chaque détail a son importance.L’ambiance, elle, est à la fois festive, libre et bienveillante. À l’entrée, un stand accueille les festivaliers, et une ‘ safe zone ‘ offre un espace calme et respectueux. On sent que les gens viennent pour danser, mais aussi pour s’exprimer, pour créer du lien, pour s’amuser sans jugement. Programmation Côté programmation, plusieurs sets m’ont particulièrement marquée. La drag queen lilloise Crystal Chardonnay a été une réelle découverte. Elle m’a vraiment surprise avec ses remix techno de Lady Gaga et Marina. C’était à la fois osé, énergique et super dansant, un vrai coup de frais qui a mis tout le monde dans une ambiance folle. Voir une artiste locale prendre ainsi possession de la scène avec autant d’assurance et de style a été un des moments forts de la soirée. J`ai également adoré Holly Priest, DJ allemand désormais incontournable sur la scène hard techno. Dès les premières minutesde son set, l’ambiance a changé. Les basses puissantes ont envahi la salle, le public s’est rassemblé, et une énergie incroyable s’est installée. C’était l’artiste que j’attendais le plus, et je n’ai pas été déçue. Il m’a fait vivre un moment complètement hors du temps. Et pour clôturer cette nuit intense,Paolo Ferrara, DJ techno italien habitué des grands festivals, nous a plongés dans son univers: unehard techno puissante et parfaitement maîtrisée, idéale pour clôturer la soirée dans une formed’extase collective. Conclusion Madame Loyale ne ressemble à aucun autre événement. Le temps d’une nuit, Lille s’est transformée en un terrain de jeu géant, ouvert à toutes les folies, à toutes les audaces. ne parenthèse précieuse, qu’on referme avec le sourire et du son encore plein la tête. Fleur/ étudiante en Création de contenu Numérique
Mathias Malzieu

Spectacle de Mathias Malzieu à Lille Grand Palais le 23/04/25 C’est avec grand plaisir que nous nous rendons ce 23 avril 2025 pour découvrir le nouveau spectacle de Mathias Malzieu à Lille Grand Palis. Toutefois, aujourd’hui pas de concert de Dionysos. Il est venu présenter cette fois son spectacle qui fait suite à son nouveau roman : ‘l’homme qui écoutait battre le cœur des chats’ Mais à quoi s’attendre ce soir en allant voir Mathias Malzieu? Des questions se posent alors. Est-ce que cela sera juste une lecture ? Quelles chansons seront sélectionnées ? La salle est en tous cas remplie par plusieurs générations de personnes, et on se dit que Mathias a attiré ici des fans de Dionysos de plus ou moins longue date mais pas que ! Un grand fauteuil rouge, un grand écran et un coin musique clavier/guitare qui sera géré de mains de maître par Miky Biky ! C’est parti et direct la magie opère Ca y est le spectacle commence et Mathias arrive avec sa tête de chat…. Nous sommes directement passionnés par son histoire et les changements de personnage (Mathias en chat et Mathias en être humain) se font de manière fluide. Les vidéos se succèdent et c’est avec plaisir qu’on y entend la voix de Daria Nelson. Et les chansons apportent un plus significatif à l’histoire. Toutes sont des reprises mais il est très agréable de voir Mathias danser et passer des Doors en passant par Johnny Cash (Hurt, reprise elle même de Nine Inch Nails), Lady Gaga, Judy Garland, mais aussi Charles Aznavour, Claude François ou Edith Piaf. Des reprises parfois fidèles mais aussi originales dans l’orchestration comme par exemple Magnolias forever que nous vous conseillons d’écouter. Bon, on ne va pas vous raconter l’histoire, ça serait vraiment dommage de vous spoiler ! Au final, un spectacle rythmé (on ne voit pas le temps passer), amusant, et touchant. Nous sommes tenus en haleine et ça nous donne envie de lire le roman si ce n’est pas encore fait. Toutes les générations présentes y trouvent facilement leur compte et on y passe un très joli moment, souvent poétique. En plus, surprise ce soir… En plus ce 23 avril, nous avons eu la chance d’avoir dans la salle Daria Nelson qui est venue saluer avec ses deux acolytes à la fin du spectacle. A signaler également la gentillesse de Mathias qui passera beaucoup de temps après le spectacle pour une séance dédicace/ photos avec les fans. C’est suffisamment rare pour le signaler même si chez Mathias Malzieu, c’est plutôt une habitude. Une superbe soirée avec Mathias Malzieu à Lille ! Alors si vous voyez une date prochaine près de chez vous, n’hésitez pas, vous y passerez un très joli moment ! Tof Crédit photos: Vanessa Lhrx
Saez

Concert Saez Zenith Lille le 14/03/25 Arrivé au Zénith juste avant le début du concert ( ah les bouchons lillois!), nous nous rendons compte que la salle est archi complète ! Saez est quand même un des rares artistes à pouvoir remplir des Zénith sans promo ni communication. Mais son public lui est très fidèle et se retrouve dans ses textes et ses prises de positions politiques. Après s’être renseigné sur les concerts de la tournée, on sait qu’il y aura plusieurs parties et la première partie est plus posée. Ce qui se vérifie quand le concert commence et où on voit arriver Saez s’asseoir sur un canapé confortable. Les musiciens sont tous derrière un rideau, et on espère le voir tomber au plus vite ! Une ambiance plutôt intime jusqu’à Jeunesse lève toi où le public montre bien sa présence… J’avoue ma très agréable surprise sur ce concert. Je m’attendais à un concert plutôt calme voire plombant mais c’est tout le contraire qui se passe ! Le public est très à l’écoute des superbes textes du compositeur et n’hésite pas à chanter avec lui ce qui donne des moments intenses ( Putains, vous m’aurez plus) qui donne une ambiance particulière sur ce concert jusqu’à la chute du rideau ( enfin!) à la fin de la première partie censée être la plus posée. Une petite pause et le groupe revient mettre le feu avec une partie plus rock cette fois et le ton est rapidement donné avec Mon Européenne. Une ambiance qui ne retombera plus jusqu’à la fin en passant par de nombreux titres comme l’attendu J’accuse et Rue d’la soif ( qui rappellera des souvenirs à beaucoup de Lillois pour une rue éponyme) Un concert de quasiment 4 heures qui a enthousiasmé un public conquis et agréablement surpris beaucoup d’autres. Une très belle surprise qui nous a donné l’envie de nous replonger dans la riche discographie de Damien Saez ! Un énorme merci à Jérôme pour les photos et à Scènes du Nord Setlist Zenith Lille 1- Venise 2- Mon influenceuse 3- Jeunesse lève toi 4- Fleur iranienne 5- A ton nom 6- Féministe 7- Putains, vous m’aurez plus 8- Lulu 9- Si l’amour était universel 10- Lindsay 11- Germaine 12- Oppression 13- On n’a pas la thune 14- Mon Européenne 15- Non merci patron 16- Barbie 17- Le Requin 18- Anticommunautaire 19- P’tite pute 20- Miami 21- La Belle au bois 22- Manu dans l’cul 23- J’accuse 24- Pilule 25- Rue d’la soif 26- Les enfants paradis 27- A nos amours 28- Frères d’armes 29- Pleure pas bébé 30- Tu y crois Tof Edit this setlist | More Saez setlists
Dali

Dali était au Splendid le 5 Mars 2025, découvrez ce moment à travers les yeux de Valentine. Merci La Compagnie Artistique pour l’expérience.
So Floyd

Comment est né So Floyd ? So Floyd est né pendant la période Covid. On était comme tout le monde bloqués à la maison. On s’est posé des questions sur ce qu’on aimait faire, les musiques qu’on aimait jouer et on a commencé à s’appeler. Alain a alors téléphoné en disant qu’il adorerait jouer les Floyd. Après en avoir discuté tous ensemble, on s’est rendu compte qu’on avait tous des souvenirs avec ce groupe qui était un peu comme notre Madeleine de Proust. Pour ma part, c’est la musique de mon enfance. C’était le groupe qui a fait que d’autres ont voulu devenir musiciens professionnels. On a alors commencé à réunir tous les musiciens avec qui on bosse depuis pas mal de temps et on a constitué cette équipe pendant le Covid. On a répété, monté le répertoire. Lez directeur du Zénith de Toulon se retrouve alors avec une salle vide suite à toutes les annulations. Il nous a alors proposé de venir répété et préparer le spectacle dans sa salle comme on l’avait dans notre tête. Notre premier spectacle a donc été fait la bas en 2021. Pas de contrats sur cette période pour vous alors…. Ben non, tout était arrêté, on était tous à la maison, nous n’avions pas le choix. Tous les concerts étaient annulés, on ne savait pas quand ça allait reprendre. On a réussi à répéter et aller travailler ensemble. On se faisait des auto attestations pour une résidence de boulot ! A l’époque, notre avenir était plutôt incertain.On en a donc profité pou créer quelque chose qui nous plaisait. Pink Floyd a eu plusieurs périodes. Quelle est votre préférée ? Ma période préférée, c’est la période 94 ‘Division bell’, un album essentiellement géré par David Gilmour et le pianiste même si je pense que ‘Dark side of the moon’ est un pur chef d’oeuvre. Ce sont mes deux albums favoris. Et s’il ne fallait retenir qu’un titre ? On était justement en train de se réécouter des titres qui ne sont pas sur la tournée mais qu’on est en train de préparer pour 2026. ‘Keep Talking’ est un morceau que j’adore mais ce n’est pas le seul. Il y a aussi ‘Confortably numb’. Le chorus de guitare sur ce titre est une pure merveille. C’est un crève cœur de n’en choisir qu’un étant donné qu’il y a tellement de bons morceaux. Y a t’il un morceau si difficile à jouer que vous avez renoncé à le jouer ? Non mais il y a des morceaux difficiles à jouer qu’on reprend comme ‘ Have a cigar’ ou ‘One of this day’. Je crois qu’aucun morceau des Floyd n’est facile à jouer. Il y a toujours des textures sonores particulières. La recherche de son est primordiale. Et pour s’en approcher le plus possible, ce n’est pas simple au contraire. C’est un challenge permanent. Justement sur scène, vous avez quelques machines vintage… Oui, on en a quelques unes qu’on a réussi à retrouver. Et quand on n’a pas retrouvé ces machines de l’époque parce qu’elles sont trop onéreuses, il a fallu trouvé les bons émulateurs numériques. Il y a un gros boulot sur la recherche de la bonne pédale pour avoir le bon son. Comment ça se passe So Floyd sur scène ? Nous sommes 12 musiciens et le concert est découpé sur 4 albums qui ont une texture et une période différentes. La carrière de Pink Floyd est très diverse et les albums sonnent très différemment. On a donc choisi la période Division Bell puis Dark Side on the Moon. On enchaîne sur Wish you were here qui fête son anniversaire cette année et on termine par the Wall qui sonne Roger Waters à mort. On sent fortement la différence de sons entre Gilmour et Waters. On s’est fortement inspiré de leur univers et on a voulu mettre sur scène tous leurs personnages qui nous amènent dans des univers particuliers. Parmi toutes les scènes que vous avez faites, y’en a t’il eu eu qui semblait justement faite pour l’univers de Pink Floyd ? On devait faire le 30ème anniversaire du concert de Gilmour à Chantilly mais l’événement a été annulé à cause des Jeux Olympiques. Sinon, les premiers concerts de So Floyd se sont faits dans des arènes et ça avait une couleur un peu Pompei particulière. Le son résonne sur les pierres, c’est très intéressant. Au niveau du public, vous avez toutes générations ? Oui, c’est très marquant. Il y a un peu un côté transmission. On a souvent les parents, les enfants, les grand-parents qui viennent ensemble pour montrer un peu aux enfants la musique qu’ils écoutaient ce qui ramène à cette petite nostalgie. Avez vous eu des retours des membres de Pink Floyd ? Je pense qu’ils savent qu’on existe mais je n’ai jamais eu d’infos à ce sujet et je ne sais pas s’ils nous ont écoué. J’adorerais qu’un jour David Gilmour m’appelle au téléphone. Je le dirais direct sur les réseaux ! Et donc plutôt Gilmour ou Waters ? J’adore l’univers de Gilmour mais j’adore aussi les live de Waters et sa capacité à prolonger sur scène l’univers Pink Floyd. Là, Gilmour repart en tournée donc on verra bien parce que ça fait très longtemps qu’on ne l’a plus vu sur scène. J’aime l’univers de Pink Floyd en général et même la période Syd Barrett est très intéressante. Merci pour cette interview de So Floyd Tof Crédit photos: Christophe Forestier
