Mika

Pop flamboyante et universelle Star planétaire et profondément aimé en France, Mika incarne depuis deux décennies une pop colorée, théâtrale et libre.Né à Beyrouth, l’artiste libano-britannique grandit au carrefour des cultures et cela se ressent dans sa musique multilingue, ses mélodies solaires et ses performances vibrantes. Derrière les tubes aux refrains entêtants se cache aussi un artiste engagé, sincère, et profondément humain, qui n’a jamais cessé de prôner la tolérance, l’ouverture et l’émotion brute. En 2025, Mika revient à l’essentiel : la scène, le partage, la joie du live, avec une générosité intacte et une voix qui traverse les années sans rien perdre de sa magie.Son passage au Main Square Festival s’annonce comme une célébration pop, un feu d’artifice scénique et émotionnel. Mika illumine le Main Square C’est sur la Main Stage, le dimanche 6 juillet, de 21h15 à 22h15, que Mika a livré un concert aussi flamboyant que généreux.Artiste de scène par excellence, il vient rappeler combien la pop peut être joyeuse, émotive, inclusive et terriblement efficace.Entre hymnes dansés, envolées vocales et communion avec le public, son retour à Arras promet un moment suspendu, à la fois intime et spectaculaire. Une icône à redécouvrir sur scène en images et confidences exclusives avec la compagnie artistique. Retour et photos Avec Mika on sait qu’on va avoir droit à un show. Le public très nombreux ne sera pas déçu avec de très nombreux singles pendant le concert. Beaucoup d’amour, de joie, et de très bonnes ondes échangées avec l’artiste sur un concert haut en couleur! Photos Vanessa LHXR Setlist Main Square: We are Golden / Origin of Love Lollipop Ice Cream Relax (Take it Easy) Big Girl (You are Beautiful) Jane Birkin Elle me dit Grace Kelly Love Today
Peter Cat Recording Co.

Quand le rock voyage en douceur Originaire de Delhi, Peter Cat Recording Co. est un groupe aussi inclassable qu’essentiel. Fondé en 2009, ce quintet a pris le temps de construire son public dans son pays natal, en parcourant l’Inde avant de s’exporter à l’international. Entre classic rock, pop élégante et touches de funk, leur musique est une expérience sensorielle : onctueuse, planante, légèrement psychédélique. Avec cinq albums au compteur, ils imposent leur singularité dans un paysage musical souvent trop formaté. Peter Cat Recording Co., c’est l’exotisme sans cliché, la douceur sans mollesse, l’expérimentation sans excès. Une invitation à ralentir, à écouter, à flotter. Le son de Delhi résonne à Arras Dimanche 6 juillet, de 15h00 à 16h00, Peter Cat Recording Co. fera escale sur la Main Stage du Main Square Festival. Un moment rare, presque suspendu, pour découvrir une musique sans frontières. Curiosité d’abord, puis évidence : dès les premières notes, leur groove feutré et leurs arrangements habités enveloppent le public. Ce groupe indien impose une vision douce, alternative et profondément élégante du rock moderne. Entre éclats jazz, voix veloutée et instrumentation subtile, ce concert s’annonce comme une parenthèse voyageuse et hypnotique, à ne surtout pas manquer. Setlist et photos Photos Jerome Pouille Setlist Main Square: Flowers R Blooming People never Change Soulless Friends Heera Love Demons Fool Muse Floating by A beautiful Life Memory box
Marcel et son orchestre

L’insolence toujours debout Avec plus de 30 ans de carrière, Marcel et son Orchestre est une institution du rock festif français, entre ska, punk et humour politique. Originaires de Boulogne-sur-Mer, ils enchaînent les concerts costumés, les tubes impertinents et les refrains fédérateurs. Après une pause et un retour remarqué, ils reprennent la route avec toujours autant d’énergie. Leur show au Main Square Festival 2025 s’annonce comme une gigantesque fête populaire… et bien sûr engagée. 30 ans de fête et toujours debout Rendez-vous le dimanche 6 juillet, de 17h00 à 18h00, sur la Main Stage, pour une heure de folie collective avec Marcel et son Orchestre.Ska endiablé, énergie punk, cuivres en furie et humour piquant : la bande de Boulogne-sur-Mer prouve qu’on peut faire la fête tout en restant engagé.Leur passage promet d’être une claque sonore et visuelle, dans la plus pure tradition du “Marcel-style” : déjanté, solidaire et explosif. Une déferlante festive à revivre en textes, photos et rires avec la compagnie artistique ! Interviews exclusives et photos Photos Jérome Pouille & Vanessa LHXR Setlist Main Square: Avanaguilla Je veux m’amuser avec toi Petite culotte Stigmatise-moi ! Maudit karma La 7ème compagnie en Jamaïque Autocentré Quand on sait pas dire non Médiseuse Le mouton kabyle 62 méfie-te Dans ma boudinette Cerf-volant Comme un balai Interview Main Square Vous avez fait votre concert sur la scène du Main Square tout à l’heure, donc comment ça s’est passé pour vous ? Plutôt vachement bien. Franchement, c’est super. Tu sais, tu t’es réveillé. Ça fait bizarre, à 5h, c’est pas toujours facile, etc.Tu ne sais pas si tu allais être attendu. Et visiblement, il y avait bien bien du monde. Les gens se sont contactés. Je me suis demandé si les gens allaient venir déguisés… Oui ici il y a plein de trucs. C’est un festival, il y a beaucoup d’artistes.Quand tu arrives déguisé, je pense que ce n’est pas vraiment pour Micka. Non. Et à la fin des morceaux, je me suis dit que peut-être qu’il y a des gens qui vont nous cracher dessus.Mais, la scène était noire de monde. C’est pour ça qu’on a vendu une grande scène. On a vendu une grande scène, parce qu’on ne voulait pas, si jamais ça ne plaisait pas, qu’ils nous crachent dessus. Puis là, ils nous ont dit que la scène faisait 67 mètres. Alors que nous, on s’était entraîné pour que la scène fasse 62 mètres.Il n’y a rien. Mais 4 mètres de plus, ce n’est pas rien. Il faut les couvrir. Cette année, il y a eu un album qui est ressorti. Ça faisait longtemps quand même qu’on n’avait pas eu d’album de Marcel. Qu’est-ce qui vous a fait que là, d’un coup, il y a beaucoup de trucs à dire ? On a mis 12 ans à l’ enregistrer. On a attendu que Rachida Dati soit ministre de la Culture. Elle nous a dit, allez Marcel, vous allez bien me faire un album. Elle avait 300 000 euros pour nous. Elle nous a dit: J’ai des ronds. J’ai des ronds, je peux financer. Non mais bon, ça faisait longtemps.On n’avait rien sorti. Mais on ne s’est pas fréquenté pendant 5 ans. Il y avait des projets à côté. Oui, Bouli, ce n’était pas simple. On a eu des projets annexes les uns les autres. Je pense qu’on était séchés en 2012, réellement. On n’a plus de 20 ans.On a fait entre 80 et 120 dates par an. On était parti 200 jours par an sur les routes. On ne s’est pas aperçu que ça nous avait épuisé.On ne voyait pas bien comment mener le truc. Et on a connu des accidents. On a perdu des personnes très chères. On a fait entre 80 et 120 dates par an. On était parti 200 jours par an sur les routes. On ne s’est pas aperçu que ça nous avait épuisé.On ne voyait pas bien comment mener le truc. Et on a connu des accidents. On a perdu des personnes très chères.Difficile à gérer. Donc, il y a eu besoin de prendre du recul. Et puis après, en 2017, un ex-ami nous a réunis pour un concert qui partait plus de l’idée d’une réunion. On a joué ensemble. Il y a eu du plaisir à le faire. Après, il y a eu des copains qui ont commencé à nous dire qu’on serait quand même bien à nouveau ensemble.Il fallait que nous prenions du temps pour y réfléchir. Il fallait que la proposition soit intéressante. Et puis, il y a eu des gens au Grand Sud qui nous ont proposé quelque chose. On a eu des conditions pour travailler. C’était super. On a dû faire une date.Il y a eu tellement de bons moments qu’on en a fait trois finalement. Il y en a eu même quatre. Et puis après, on a repris des dates. On s’est pris un an et demi. Entre 2012 et aujourd’hui, il s’est passé 13 ans. 13 ans, je ne les ai pas vu passer. C’était le moment où il fallait le faire. On a trouvé tous les ressorts. On a eu des difficultés à réveiller tout ça, à chasser le costume Marcel. Quand on ne sait pas dire non à quelque chose, qu’est-ce qu’il y a ? Un truc que vous avez accepté et sur lequel vous n’avez pas pu dire non ? Il y en a plein, je me dis. Il y a plein de copains qui ne savent pas dire non. On est plutôt des bonnes pattes. Il ne faut pas grand-chose pour qu’on se sente un peu mal à l’aise, pour qu’on se culpabilise. Pour qu’on se dise, je suis emmerdé. et que finalement on dise oui! Avec tout ce qui est politique qu’il y a en ce moment, il y a aussi pas mal de choses et on est obligé de réagir.De laisser entendre que d’un seul coup, tous ces gens qui ont des blogs, des machins, des trucs dégueulasses, mais odieux, d’un
Wunderhorse

La relève anglaise Derrière Wunderhorse, il y a Jacob Slater, ancien leader d’un groupe punk et acteur dans la série sur les Sex Pistols, où il incarnait le batteur Paul Cook.D’abord projet solo, Wunderhorse devient un vrai groupe lorsque Slater rencontre son guitariste — fils de Kim Wilde — puis rassemble autour de lui une formation solide.Nourri de post-punk, de britpop, et d’un songwriting intense, le groupe propose un rock sensible et mordant, à la fois brut et mélodique. Acclamé par la critique pour ses deux albums, Wunderhorse est aujourd’hui l’un des noms les plus prometteurs de la scène indie rock britannique. Wunderhorse, intensité UK sur la Green Room Le vendredi 4 juillet, de 17h50 à 18h50, Wunderhorse foulera la Green Room by Greenroom pour une heure de rock tendu, affuté, traversé de fulgurances.Porté par la voix écorchée de Jacob Slater et l’intensité de ses musiciens, le groupe incarne ce que le rock indépendant britannique a de plus pur, entre vulnérabilité assumée et puissance explosive.Après deux albums salués par la critique, c’est désormais sur scène que le quatuor affirme sa maturité et sa singularité.Le public du Main Square peut s’attendre à un concert intense, entre introspection, énergie brute et élégance anglaise. Setlist et photos Photos Jerome Pouille Wunderhorse se retrouve sur la Green Room le vendredi et leur son sera un peu une bien jolie mise en bouche avant Last Train et Deftones très attendus ce premier jour de festival. Le public ne s’y trompera pas et sera très réactif au set du groupe. Setlist: Midas Butterflies Girls behind the Glass Cathedrals Leader of the Pack Arizona Purple The Rope Teal Silver July
Mark Ambor

De Pleasantville à la pop mondiale Originaire de Pleasantville, un village au nom prédestiné, Mark Ambor incarne une pop lumineuse et sincère. D’origine arménienne, il compose, écrit, chante, et impose un style à la croisée des émotions personnelles et des refrains fédérateurs. Son morceau “Belong Together”, extrait de son premier album sorti en 2024, devient un phénomène viral sur TikTok avant de se transformer en tube international, certifié à de multiples reprises.Mais Mark Ambor, c’est bien plus qu’un buzz : une voix chaleureuse, une écriture touchante et une musicalité affirmée, qui font de lui l’un des nouveaux visages de la pop mondiale. Pop solaire sur la Green Room Dimanche 6 juillet, de 20h15 à 21h15, Mark Ambor prendra possession de la Green Room au Main Square Festival, pour une heure de pop rayonnante et authentique. Son tube “Belong Together” a conquis les plateformes, mais c’est sur scène qu’il affirme désormais son identité. Avec des arrangements soignés et une voix qui touche juste, Mark Ambor incarne cette génération d’artistes qui transforment un succès numérique en carrière solide. Une performance entre douceur, justesse et communion pop. Entre hits viraux et promesses tenues en live, la compagnie artistique vous emmène dans les coulisses du phénomène Mark Ambor. Photos Photos Vanessa Lhrx
David Kushner

La voix d’une génération connectée Originaire de Chicago, David Kushner est l’un de ces artistes révélés par les réseaux sociaux, où sa voix grave et ses textes introspectifs ont trouvé un écho mondial.Le single Miserable Man, devenu viral sur TikTok, lui ouvre les portes d’une carrière fulgurante, portée par une esthétique sombre et spirituelle.Avec son premier album The Dichotomy, l’auteur-compositeur creuse le sillon d’une pop moderne et émotionnelle, marquée par sa foi et ses convictions profondes.Figure de proue d’une génération de songwriters digitaux, David Kushner apporte une sincérité rare et une intensité mélodique à la scène pop actuelle. De TikTok à Arras, le parcours d’un artiste introspectif Samedi 5 juillet, de 17h20 à 18h20, David Kushner investira la Main Stage du Main Square Festival pour un live attendu, entre tension émotionnelle et puissance intérieure.Accompagné d’une fanbase fidèle née sur TikTok et Instagram, le jeune Américain est prêt à prouver que son art ne se résume pas aux écrans.Avec The Dichotomy, son premier album, il explore les contrastes de l’âme, entre lumière et obscurité, spiritualité et douleur.Sur scène, David Kushner s’annonce comme un messager fragile et magnétique, à l’aise entre balades intimes et envolées cathartiques. Photos Vanessa Lhrx
Dasha

Du Texas à Arras Originaire de Californie et d’ascendance tchèque, Dasha découvre la scène dès l’âge de 5 ans en jouant dans des comédies musicales. Très tôt formée à plusieurs instruments, elle compose et chante avec une aisance naturelle. Après un premier EP en 2021, elle sort deux albums et s’impose peu à peu comme une voix montante de la pop américaine.C’est avec son single “Austin” qu’elle explose : une incursion dans la country moderne, 14 disques de platine et une notoriété virale. En 2025, l’Europe l’accueille à bras ouverts et le Main Square Festival lui ouvre la Main Stage. Dasha, le souffle country-pop du Main Square Dasha sera sur la Main Stage le vendredi 4 juillet 2025, de 16h50 à 17h50.Un concert très attendu, entre énergie pop californienne et accents country assumés.Avec sa fraîcheur, sa voix parfaitement maîtrisée et son aura de nouvelle star mondiale, Dasha vient incarner une pop en mutation, libre, sensible et résolument internationale. Un moment de show solaire et contagieux, entre refrains tubesques et guitare vintage. Une étoile montante à suivre de près avec les interviews, images et instants backstage à découvrir avec la compagnie artistique. Photos Vanessa Lhrx
Main Square 2025. Programmation sur la prog des Bastions

Interview avec François Delsart La prog des Bastions du Main Square 2025 est sortie. Quel est ton avis par rapport à ça ? Est-ce que t’es satisfait du travail ? Est-ce qu’il y a des regrets ? Non, on est un groupe de cinq collègues à statuer là-dessus. Écoute, moi à titre personnel, je pense que c’est une belle sélection parce qu’il y en a vraiment, il y a tout style et surtout tout territoire. Je trouve ça plutôt cool parce que le fait d’être justement comme ça, issu de différents horizons, ça permet aussi d’avoir des artistes qui ne sont pas que lillois parce que c’est aussi important de voir ce qu’il se passe ailleurs en région. Donc selon moi, c’est encore une fois un bon cru. Il n’y en a jamais eu de mauvais, attention, loin de là, mais cette année est plutôt équilibrée avec peut-être le fait qu’on n’est pas mis dans la programmation de groupes un peu plus extrêmes, comme on avait pu faire avec Oddism. Mais voilà, c’est une année comme ça, quand c’est pas l’année N, ça sera sûrement l’année N plus 1 pour d’autres.De toutes façons, on est suffisamment sollicités et en veille au sein de nos structures respectives pour voir ce qu’il se passe sur la région. Les sélections se font par rapport à des groupes qui demandent ou c’est vous qui les sélectionnez direct ? C’est une évidence, c’est une belle exposition, les conditions pour jouer sont bonnes, donc forcément nous on est sollicités tout au long de l’année. Mais on procède différemment, on arrive avec nos listes d’artistes qu’on voudrait programmer, qui sont bien souvent les mêmes pour nous tous.Et puis après, on discute de ceux qu’on va mettre pour avoir les 12 groupes. Mais globalement, on arrive avec des avis assez unanimes pour pas mal d’artistes. Du coup, les choix se font par rapport au live et d’autres critères comme l’importance aussi d’une activité durant l’année, qu’elle soit discographique, scénique. Nous aussi au sein de nos structures, il y a des groupes qu’on retrouve sur la saison, qu’on aura programmé en première partie, qu’on aura vu jouer, c’est pour ça qu’il y a cette logique d’audition sur scène, parce qu’on a vu ce que ça pouvait donner.Aussi c’est important de voir des groupes qui ont énormément progressé tout au long de l’année, plusieurs fois où on a pu les voir. Et est-ce que vous avez des recommandations par rapport au main square, qui vous demandent tel style ? Ça, on tient aussi à le souligner à chaque fois. On a une totale liberté, une totale confiance et une carte blanche de la part de l’organisation du festival.De toutes façons, ça a été aussi une demande de leur part d’accorder une place majeure et importante aux artistes régionaux. Donc on a vraiment une totale latitude sur les groupes qu’on propose, bien entendu avec toujours les critères de base. On ne programmera pas d’artistes qui ont des propos qui ne sont pas raccords, ou des attitudes pas correctes. Mais en tout cas, artistiquement, on a une totale liberté là-dessus. Et donc même pour les jours, c’est vous qui les placez ? Oui, on en a 12. Comment on articule le truc maintenant ? Après, il y a des choses qui coulent de source.L’année dernière, on avait un groupe de reggae, il fallait faire jouer ça le jour de Patrice. On va faire jouer des groupes avec une certaine logique. Si il y a des grosses guitares, il y aura le même jour un groupe où il y a des grosses guitares sur les autres scènes, bien entendu. Il y a quand même un petit côté logique, mais après, il y aura des musiques électroniques un jour où il y a plus de rap, il y aura du rap un jour où il y a plus de musiques électroniques.On ne se raccroche pas en tous cas à ce qui se fait sur les deux autres scènes. Et donc sur tous les groupes que vous avez sélectionnés depuis le début, est-ce que t’as eu un coup de cœur particulier sur un des groupes qui est passé ? Elle est tellement dure cette question ! Elle est posée à chaque interview, à chacun d’entre nous. Bien entendu, nous les douze qu’on a programmés, c’est une sélection à laquelle on est, je ne vais pas dire attaché, mais en tous cas réceptif au travail et qu’on trouve cohérent sur cette scène, etc.Après, bien entendu, on a tous ou accompagné ou fait jouer certains d’entre eux durant la saison. Donc on a quand même des groupes qu’on soutient de fait. Par exemple, le seul groupe de la région béthunoise, c’est Radio Mono, donc on en attend beaucoup.Mais après, je pourrais te parler de Dalaï Drama, je pourrais te parler de Lynx IRL qu’on a encore fait jouer la semaine dernière. On a un attachement et une espèce d’habitude pour chacun des groupes qui jouent, et c’est le cas chaque année. On a aussi beaucoup d’amitié pour les groupes qu’on n’a malheureusement pas sélectionnés parce qu’on n’en a que douze à prévoir.Ça fait toujours aussi quelques déçus. Mais je pensais aussi, tu sais, par exemple, vous avez sélectionné un groupe et puis pendant le laps de temps, ils ont bien bossé le set encore plus et finalement, ils ont donné un truc mieux que ce que vous attendiez, tu sais, une grosse surprise et tout… C’est déjà arrivé et l’inverse aussi. Ça arrive à tout le monde, tu sais, peut-être trop de stress, trop de pression, trop d’angoisse parce que c’est quand même un gros nom, un festival majeur en région. Il y a peut-être certains qui se mettent une pression, je ne peux même pas dire inutile parce qu’elle est légitime et puis chacun réagit différemment, mais ça peut arriver qu’un concert soit foiré. Et tu n’as pas de nom ? Non, non, non, non, je n’en dirai pas. Non, ce
Jok’air en concert à Roubaix : une soirée explosive à la Condition Publique

Une virée entre amis pour un concert pas comme les autres Dimanche 27 avril, direction Roubaix et sa mythique Condition Publique. À bord ? Luna, ma meilleure pote (aka notre chauffeur privé du soir), ma petite sœur Margot (pour son premier concert en fosse), et Tristan, le stagiaire de l’ENN (recruté comme photographe officiel du soir). Merci à l’équipe de La Marmite Digitale pour le soutien logistique et humain ! Big Daddy Jok sur scène : une histoire d’amour musicale Ce soir, on vient voir un artiste qui compte beaucoup pour nous : Jok’air, alias Big Daddy Jok. Jok’air, de son vrai nom Melvin, a grandi dans le 19e arrondissement de Paris. Il commence à rapper à 15 ans, accompagné de son frère Davidson la Dictature, toujours présent derrière les platines aujourd’hui. Après dix ans avec le groupe MZ, Melvin part en solo en 2017 avec “C’est la guerre” et son premier EP Big Daddy Jok. Depuis, il enchaîne les albums aux titres évocateurs : Jok’Rambo, Jok’travolta, Jok’chirac, VIe République, Melvin de Paris, et enfin en 2025, “Les Jolies Filles Aiment Jok’air”. Une fosse, des fans, et de la sueur On arrive à l’heure. Objectif premier rang. Spoiler : on finit à 3-4 personnes de la barrière. Tristan, lui, est accrédité… pas besoin de se battre pour la place. L’ambiance monte, la salle est chaude, la sécurité est cool. À 20h, la première partie démarre avec LineMA et Kady, deux artistes qui collaborent avec Jok’air. “La mélodie des quartiers pauvres” : frissons garantis Jok’air entre en scène. Frissons dès les premières notes de La mélodie des quartiers pauvres. Il y parle de son enfance, de résilience, d’avenir. Il a même créé une association du même nom pour soutenir les jeunes. “On n’écoute pas Jok’air, on vit Jok’air !” Panne de téléphone, panique totale Je veux filmer. Immortaliser. Et là… plus de stockage ! Mon téléphone panique, je panique, on panique. J’ai fini par tout supprimer : École Directe (bye le stress scolaire), Block Blast (14 000 points envolés)… Bref, j’ai vidé ma vie numérique pour garder une trace du concert. Choix assumé. Fans, surprises et love story sur scène Vers la fin, une vidéo hommage à MZ fait vibrer la salle, suivie d’un medley. Jok’air ne s’arrête pas là : il fait passer les pancartes des fans pour les signer. Et là, moment culte : un gars tend une pancarte : “Jok’air stp je peux chanter Nos souvenirs pour récupérer mon ex ?” Jok’air dit oui. Deux jours plus tard, le mec annonce sur les réseaux : elle est revenue. Jok’Air Roubaix La Condition Publique (11) Jok’Air Roubaix La Condition Publique (9) Jok’Air Roubaix La Condition Publique (8) Jok’Air Roubaix La Condition Publique (7) Jok’Air Roubaix La Condition Publique (6) Jok’Air Roubaix La Condition Publique (3) Jok’Air Roubaix La Condition Publique (1) Jok’Air Roubaix La Condition Publique (7) Jok’Air Roubaix La Condition Publique (2) Jok’Air Roubaix La Condition Publique (10) Final grandiose et souvenirs gravés Le concert se termine avec Las Vegas, l’un de ses titres phares. Jok’air descend dans la foule, serre des mains, distribue du vrai. Un artiste sincère, un show maîtrisé, et une ambiance familiale et puissante à la fois. Merci Jok’air, et à très vite pour de nouvelles vibes rap sur LCA ! Valentine pour LCA ! Crédits Photos – Tristan – Valentine
Festival Madame Loyale

Le 9 mai dernier, le festival MADAME LOYALE posait ses valises à Lille Grand Palais pour une nuit de fête totalement hors du commun. Ce concept itinérant, qui sillonne les villes de France, propose une expérience unique : une véritable fête foraine électronique, mélange d’univers forain et de culture techno. La déco est top! Dès mon arrivée sur les lieux, j’ai été frappée par les décors. Des auto-tamponneuses installées en plein cœur du hall, des machines à pinces, des guirlandes lumineuses multicolores et une scénographie digne d’un carnaval futuriste : tout était pensé pour nous transporter ailleurs. Une fois les portes franchies, le réel semblait loin, très loin. Ce qui fait la force de Madame Loyale, c’est sa capacité à créer des univers multiples, dans un même espace, avec des ambiances différentes selon les salles. Le public est invité à naviguer entre plusieurs scènes aux identités marquées. Découverte des scènes D’abord, la scène Wonderland, installée en 360, nous plonge directement au cœur de la foule et du son. Un peu plus loin, la scène Fantasia mise sur une déco plus colorée, presque irréelle. Et dehors, sous un grand chapiteau, d’autres DJ enchaînent les sets dans une ambiance festive et chaleureuse, qui apporte une autre vibe au festival. Chaque espace a ses codes, ses lumières, ses décors, ses sons, et cette diversité donne à l’événement un rythme unique, comme un voyage entre différents mondes, sans jamais vraiment atterrir. Au-delà des DJs, ce sont aussi les performeurs qui participent à l’immersion. Pendant toute la soirée, on croise des danseurs costumés qui bougent au rythme des platines, des échassiers qui déambulent parmi la foule, et des artistes qui se mêlent aux festivaliers. Ce n’est pas juste un festival de musique électronique, c’est un vrai spectacle vivant où chaque détail a son importance.L’ambiance, elle, est à la fois festive, libre et bienveillante. À l’entrée, un stand accueille les festivaliers, et une ‘ safe zone ‘ offre un espace calme et respectueux. On sent que les gens viennent pour danser, mais aussi pour s’exprimer, pour créer du lien, pour s’amuser sans jugement. Programmation Côté programmation, plusieurs sets m’ont particulièrement marquée. La drag queen lilloise Crystal Chardonnay a été une réelle découverte. Elle m’a vraiment surprise avec ses remix techno de Lady Gaga et Marina. C’était à la fois osé, énergique et super dansant, un vrai coup de frais qui a mis tout le monde dans une ambiance folle. Voir une artiste locale prendre ainsi possession de la scène avec autant d’assurance et de style a été un des moments forts de la soirée. J`ai également adoré Holly Priest, DJ allemand désormais incontournable sur la scène hard techno. Dès les premières minutesde son set, l’ambiance a changé. Les basses puissantes ont envahi la salle, le public s’est rassemblé, et une énergie incroyable s’est installée. C’était l’artiste que j’attendais le plus, et je n’ai pas été déçue. Il m’a fait vivre un moment complètement hors du temps. Et pour clôturer cette nuit intense,Paolo Ferrara, DJ techno italien habitué des grands festivals, nous a plongés dans son univers: unehard techno puissante et parfaitement maîtrisée, idéale pour clôturer la soirée dans une formed’extase collective. Conclusion Madame Loyale ne ressemble à aucun autre événement. Le temps d’une nuit, Lille s’est transformée en un terrain de jeu géant, ouvert à toutes les folies, à toutes les audaces. ne parenthèse précieuse, qu’on referme avec le sourire et du son encore plein la tête. Fleur/ étudiante en Création de contenu Numérique