PATRICE
PATRICE Le chanteur songwriter était présent sur la scène du Main Square le 4 juillet 2024 Patrice Main Square festival, crédit photos Vanessa Lhrx Patrice en résumé Patrice Bart-Williams, plus connu sous son nom de scène Patrice, est un auteur-compositeur-interprète et producteur de musique sierra léonais/allemand né le 9 juillet 1979 à Cologne. Fortement influencé par Bob Marley, Bob Dylan et Fela Kuti à ses débuts, il crée aujourd’hui le genre “Sweggae” pour décrire sa musique. Patrice vit entre Cologne, Paris et New York. Il parle l’anglais et le français en plus de sa langue maternelle, l’allemand. Il commence l’apprentissage de la guitare et écrit ses premières chansons dès l’adolescence, à la suite de la perte de son père. Influencé par le Reggae-Dancehall et plongé dans la culture skate et punk il commence à mélanger les genres. Il fait partie de plusieurs formations jusqu’à l’âge de 18 ans. Sous le nom de Babatunde, Patrice intervient au sein du Bantu Crew, collectif d’artistes africains rap et reggae, aux côtés du chanteur de reggae Don Abi, Ade (ex Weep Not Child) et du chanteur Amaechina. À la suite de cette collaboration, il est remarqué par le producteur de musique Matthias Arfmann avec qui il va enregistrer son premier maxi, Lions (1999). Véritable tremplin de sa carrière, il est invité cette même année à faire la première partie des concerts de la chanteuse Lauryn Hill en Allemagne, sur la tournée « Miseducation ». La discographie 1999 : Lions 2000 : Ancient Spirit 2001: Ancient Spirit Second coming 2002: How do you call it? 2003: Silly walks movement meets Patice 2005: Nile 2006: Raw and Uncut 2008: Free-patri-ation 2010: One 2013: The Rising of the son 2016: Life’s blood 2022: Super album 2023: 9 Patrice en quelques titres Le parcours musical de Patrice est marqué par une fusion d’influences variées, allant du reggae au hip-hop, en passant par le funk et la folk. Si son premier EP Lions était très inspiré par les sons reggae de Bob Marley, son travail avec Cameron McVey, ancien collaborateur de Massive Attack, apporte un son plus funk et electro dès 2002. En 2005, Soulstorm est un single marquant dans son parcours musical. Il sera suivi en 2008 par les titres Clouds , Dove of Peace et surtout Another One . En 2013, il convient de noter une collaboration avec Selah Sue sur Faces . 2016 est un tournant dans la discographie de Patrice avec un album complet très orienté par la spiritualité. Sean Paul et les reprises La reprise la plus connue de Patrice, puisque présent sur l’album One, est la reprise marquante du classique de Nina Simone, Ain’t Got No / I Got Life . Mais il a aussi repris magnifiquement les Beatles sur Let it be. Beaucoup de reprises de itres de Patrice ont également été souvent faites. La playlist du Main Square 1-Good Vibrations 2-Soulstorm 3-Hippies with guns 4-Sunshine 5-Everyday good 6-Sun is out 7-Ain’t got no 8-Tall Shade 9-Sinn 10-We are the future in the present (setlist sous réserve) After Main Square: Patrice a eu l’honneur d’ouvrir la Main Stage du Main Square cette année. Très bon choix, Patrice ayant donné un concert intéressant, pour commencer le premier des 4 jours en douceur et surtout montrer de suite la qualité de la programmation. Crédit photos: Vanessa Lhrx
Sean Paul
Sean Paul a mis le feu au Main Square Le chanteur songwriter était présent sur la scène du Main Square le 4 juillet 2024 logo LCA Sean Paul Main Square festival, crédit photos Vanessa Lhrx Sean Paul en résumé Sean Paul est né à Kingston en Jamaïque. Sa mère est une artiste peintre reconnue en Jamaïque d’origine anglaise et sino-jamaïcaine, son père est quant à lui d’origine portugaise et afro-caribéenne. À l’adolescence, il se découvre à l’école une vocation pour le sport, domaine où il connaîtra un certain succès puisqu’il représentera la Jamaïque lors de compétitions internationales en water-polo. Il finit cependant par se tourner vers la musique. Jeremy Harding, le manager et producteur de Sean Paul, découvre celui-ci grâce à son frère, qui lui dit avoir entendu quelqu’un chanter de la même façon qu’un célèbre DJ de dancehall jamaïcain, Super Cat, lors d’une scène libre à Kingston. Sean Paul est ensuite venu à son studio lui demander des conseils ; il y a écrit la chanson Baby Girl et l’a enregistrée sur une piste rythmique de Harding. Sean Paul vient ensuite quotidiennement au studio et collabore avec Harding sur plusieurs projets. Après avoir enregistré le titre Infiltrate, ils décident de passer les morceaux à la radio. Le single de Baby Girl sort en 1996 et rencontre le succès en Jamaïque, menant à la sortie d’autres titres, tels que Deport Them, Excite Me ou Infiltrate. En 1998, Sean Paul écrit la musique du film américain Belly, intitulée Top Shotter, en collaboration avec le rappeur américain DMX et le singjay jamaïcain Mr. Vegas. Il fait une brève apparition dans ce film, où il chante le morceau lors d’un concert. La discographie 2000 : Stage one 2003 : Dutty Rock 2005: The Trinity 2009: Imperial Blaze 2011: (The Mixtape) Odyssey 2012: Tomahawk Technique 2014: Full Frequency 2021: Live N Livin 2022: Scorcha Sean Paul en quelques titres Résumer Sean Paul en quelques titres n’est pas une chose aisée. En effet, sa carrière est tellement longue et productive que les titres sont nombreux. On notera tout de même les tubes Temperature, Get Busy, Gimme the light ou We Be Burnin. Mais Sean Paul, c’est aussi de multiples collaborations notamment avec Dua Lipa (No lie) mais aussi avec Sia (Cheap Thrills, Dynamite). Mais les collaborations sont très nombreuses avec notamment Pitbull, Beyonce, Estelle, Snoop Dog, Santana, 50 cent, Rihanna, Simple Plan mais aussi Tal ou Zaho! Sean Paul et les reprises Difficile de trouver une cover faite par Sean Paul, il semble plus se consacrer à de multiples collaborations comme dit précédemment plutôt que de se prêter à ‘exercice de la reprise. Par contre, à l’inverse, les titres de Sean Paul sont repris très régulièrement par d’autres artistes. On a toutefois eu droit à une reprise en live au Main Square avec Good times de Styles P. La playlist du Main Square 1-So Fine 2-Got 2 luv U 3-Get busy 4-Mad love 5-Cheap thrills 6-Baby boy 7-Bailando 8-Give it up to me 9-No Lie 10-Good times 11-We be burnin 12- I’m still in love with you 13- Gimme the light 14- Rockabye 15- Like glue 16- She doesn’t mind 17- Temperature After Main Square: Sean Paul a fourni au Main Square un concert de feu. Une énergie significative qu’il a su transmettre au public qui a été très réactif pour l’occasion. A la fin du concert, tout le monde avait le sourire. C’est un signe! Crédit photos: Vanessa Lhrx
Armel Campagna
Armel Campagna est à la tête du Main Square festival depuis plus de 10 ans. Il nous a livré ses impressions sur le Main Square Festival 2024 à la suite de la conférence de presse tenue avec Frédéric Leturque, maire d’Arras. Nous étions présents il y a 20 ans avec notre ancien webzine et on revient cette année avec notre nouveau projet, encore tout neuf. Merci pour votre confiance… Merci à vous, vous êtes en renouveau. Un peu comme nous finalement. Armel Campagna, quel bilan peut on tirer de cette édition des 20 ans? Je suis super content de la vie sur ces 4 jours et je préfère le festival 2024 au 2023 par exemple. Pas économiquement ni au niveau des festivaliers parce qu’on fait 130 000 festivaliers sur 4 jours alors qu’on en faisait 126 000 sur 3 jours en 2023. Il y a quand même une petit différence. Mais j’ai adoré cette édition. Je trouve que la prise de la Citadelle par les festivaliers s’est trop bien faite. La Green Room a bien mieux marchée que l’année dernière avec notamment Alonzo et Pierre de Maere. Les artistes sont totalement conquis. On a des découvertes comme Deluxe sur la grande scène qui ont mis le feu et qui ont adoré aussi. Tous les artistes qui jouent Grande scène hallucinent et même avec un groupe un peu blues comme Kingston tout à l’heure descend dans la fosse. Il se passe des choses même si le public ne connait pas. Les festivaliers sont très à l’écoute, bien plus que l’année dernière. L’année dernière, on avait un public plus ‘fan’ qui attend son groupe préféré et moins découvrir ce qui se passe aux Bastions ou dans le parc caché des Remparts. Un festival, c’est ça; il faut découvrir et cette année, c’est ça. Après, il faut trouver le bon ratio entre le nombre de festivaliers et attirer un nombre plus important de personnes plus concerts. On doit y réfléchir et faire la bonne étude de tout ça. Vous travaillez déjà sur l’édition 2025? Bien sûr, on doit changer. Déjà, ça sera 3 jours en 2025. On va toujours se battre pour avoir une des programmations les plus solides en France. On va bosser là dessus mais on part avec un grand sourire et avec beaucoup d’amour en retour des festivaliers. Les gens sont contents. On a eu des retours notamment de fans anglais, fans de Bring me The Horizon qui nous disent même que certains organisateurs anglais devraient prendre des leçons du Main Square. Quand tu te lèves le matin et tu lis ça, tu comprends pourquoi tu le fais! Maintenant, on a assez d’expérience pour aller chercher ce qui marchera l’année prochaine. Un projet qui marchera dans un ensemble artiste-public- territoire- adn . C’est ce côté fédérateur que propose le Main Square et on sera bien. Ton coup de coeur sur cette année? Pour moi, Justice. Je suis fan. En terme de finesse, de scénographie lumières, c’est tellement travaillé. Ils créent des machines juste pour leur show. J’ai trouvé ça incroyable. Alonzo, c’était très fort et ça m’a fait plaisir de voir la Green Room comme ça surtout à minuit. Et puis, j’ai mes découvertes indie pour moi comme Bombay Bicycle Club.
FOREST POOKY QUARTET
FOREST POOKY QUARTET Forest Pooky : L’Harmonie Franco-Américaine entre Pop et Punk Ils étaient présents sur la scène du Main Square le 4 juillet 2024 Logo LCA Forest Pooky Quartet Les débuts Forest Pooky Quartet, également connu sous son vrai nom François Forest, est un chanteur franco-américain. Il est né aux États-Unis mais a grandi dans la magnifique région de l’Ardèche, en France. Son parcours musical est une histoire de passion, d’énergie et de dévouement. Sa carrière a débuté sur des bases solides, nourrie par sa profonde passion pour la musique. Rapidement, il s’est imposé sur la scène internationale, dépassant le seuil impressionnant de 1100 concerts sur 5 continents. Jouant aux côtés d’artistes de renom tels que Frank Turner, Evan Dando, ou encore Kepi Ghoulie, Forest Pooky a su captiver les foules. Aussi son énergie débordante et son talent indéniable en font un artiste incontournable sur scène. Trempli Forest Pooky ne se contente pas de briller sur scène ; il excelle également en studio. Implicitement dans une dizaine de formations, Forest Pooky démontre sa polyvalence artistique. Participant à l’enregistrement de plus d’une vingtaine de disques, il montre sa capacité à s’adapter à divers styles musicaux. Son deuxième album, “Violets Are Red, Roses Are Blue and Dichotomy”, est une véritable ode à son évolution artistique. Sorti après une décennie depuis son premier opus, cet album témoigne de son parcours musical riche et varié. En mêlant habilement ses influences pop aux rythmes enivrants de groupes tels que Rancid ou Hot Water Music, Forest Pooky Quartet nous transporte dans un véritable festival musical. Sa musique captivante et énergique ravit les auditeurs du monde entier. Au-delà de sa maîtrise musicale, Forest Pooky se distingue par ses paroles à la fois satiriques et candides. Révélant son humour teinté de douceur et de rage, il offre une expérience musicale à nulle autre pareille. Ses chansons, telles que “If I Get Sick of It” ou “Marvellous”, racontent des histoires personnelles avec une sincérité touchante et un brin d’autodérision. En somme, “Violets Are Red, Roses Are Blue and Dichotomy” n’est pas seulement un album pour Forest Pooky. En effet, cette œuvre authentique et captivante capture l’essence même de l’expérience humaine, offrant une réflexion profonde sur la vie et les émotions.Grâce à sa musique, Forest Pooky nous convie à explorer toute la gamme des émotions, de la joie à la mélancolie. L’énergie adolescente revigorante, qui donne un souffle nouveau à chaque note, caractérise le groupe de musique qui sera présente sur la scène du Main Square. Forest Pooky Quartet en bref En résumé, aujourd’hui, Forest Pooky inspire et captive son public à travers le monde, offrant ainsi des performances envoûtantes et des compositions musicales intemporelles. Indubitablement, sa musique, empreinte de passion et d’authenticité, laisse une empreinte indélébile dans l’industrie musicale. En conclusion, cette affirmation de sa place parmi les grands noms de la scène internationale est le témoignage de son talent incontestable. Esma After Main Square: L’un des premiers concerts vus au Main Square cette année mais un concert très sympas avec des mélodies variées et très agréables! A revoir assurément Crédit photos: Vanessa Lhrx
MAX’1 AND THE ROOTSMAKERS
MAX’1 AND THE ROOTSMAKERS Max’1 and the Rootsmakers: L’Essence du Reggae Roots à la lilloise Ils étaient présents sur la scène du Main Square le 4 juillet 2024 Logo LCA Max’1 and the Rootsmakers Les débuts Max’1 and the Rootsmakers Max’1 and the Rootsmakers est un groupe de reggae 100 % indépendant né dans la Métropole Lilloise. L’aventure commence en avril 2016, lorsque Max’1, originaire de Conakry, et Laëtitia décident de créer un projet musical unique. Ce duo, passionné par les rythmes roots et les sonorités acoustiques, commence à se produire dans les petites salles locales. C’est dans cet esprit qu’ils captivent rapidement un public avide de découvertes musicales authentiques. Le tremplin L’année 2018 marque un tournant décisif pour Max’1 and the Rootsmakers. L’arrivée de musiciens chevronnés, actifs sur la scène régionale et internationale, transforme le projet en un groupe complet et vibrant. Ainsi, le line-up s’enrichit avec Fabaman à la basse, Mathieu à la batterie, Axel et Mouloud aux claviers, Juliano à la guitare, et Laëti et Chris aux chœurs. Grâce à un travail collaboratif, ils élaborent un répertoire éclectique et puissant, explorant les multiples nuances du reggae roots, du ragga-dancehall, du Nyah binghi et des musiques africaines. Ensemble, ils créent une fusion musicale captivante, alliant traditions et innovations dans chaque note et chaque rythme. Max’1, chanteur principal, insuffle au groupe une profondeur culturelle grâce à ses racines guinéennes. Ainsi, les langues sosso, malinké, guerzé, poular, anglais et français deviennent des sources d’inspiration. Inépuisables, ces ressources permettent au groupe de créer un univers musical riche et contemporain. En sens, leur curiosité et leur désir de rencontres se reflètent dans chaque composition. En somme leur musique devient une véritable invitation au voyage et à la découverte. Le groupe est a retrouver au festival du Main Square pour offrir un véritable voyage sonore. “Résumer nos influences à un pays ou à un continent serait vain tant cette volonté d’échanger et de connaître est importante pour nous,” explique Max’1. Cette philosophie se manifeste dans leurs textes engagés qui abordent les inégalités et les injustices avec une sensibilité rare. En 2024, le groupe se prépare à entrer en studio pour enregistrer leur premier EP. Ce projet étant attendu avec impatience par leurs fans. Aussi, ce disque, fruit de plusieurs années de travail et de passion, promet de capturer l’essence de leur univers musical et de transmettre leur message de justice sociale. Max’1 and the Rootsmakers en bref Pour conclure, toujours guidés par l’autoproduction, les Rootsmakers restent fidèles à leur vision artistique indépendante. Ils continuent de croire que la musique et les mots peuvent transcender les frontières et inspirer un changement positif. Avec ce nouvel EP en préparation, le groupe est prêt à franchir une nouvelle étape dans son parcours musical. Ils souhaitent partager leur vision unique et leur passion pour la musique roots avec le monde entier. Esma After Main Square: Un des premiers concerts vus au Main Square. Il est toujours intéressant de voir un groupe différent, d’entendre un style différent de l’affiche globale dans une ambiance sympa et détendue. Crédit photos: Vanessa Lhrx