Un Cocktail Audacieux de Sons

Le mélange des genres semble en vogue en ce moment et Shaka Ponk illustre très bien cette tendance. Un son indéfinissable mélange de rock, métal, funk (et encore!), produit de l’informatique, s’accompagne d’espagnol et/ou d’anglais. Une originalité délurée qui n’a rien de factice : il suffit de les voir en concert. De plus, il s’ajoute sur cette album une nouvelle touche (très!) féminine : la chanteuse Samaha.

Une Fusion Explosive de Styles

Les Shaka Ponk s’affiche donc dans un style un tantinet plus calme. Pourtant, ne croyez pas qu’ils n’assurent plus pour autant ! Il faut avouer que leur musique a la capacité de mettre l’ambiance immédiatement. (avec « Let’s Bang », pour prendre un simple exemple)
Sans oublier que le caractère de Samaha en impose : omniprésente voix sensuelle , elle dresse ses hommes dans le 90’s « Brunette Localicious » et s’affirme en guerrière dans « Sex Ball » où l’on retrouve toujours le sens du rythme aiguisé du groupe. Groovy, dansant et rock, ainsi sont les Shaka Ponk. « I’m Picky » et « Shiza Radio » dérogent quelque peu à la règle de l’homogénéité avec leur côté métal vitaminé. Il existe tout de même quelques surprises dans cet album ! « Dancing Dead » où le synthé s’amuse et nous donne du disco ou encore « I’m a Lady ». Les chœurs criards aux accents punk ne sont pas sans évoquer les anciens albums du groupe.

Une Énergie Communicative

Pour finir, on croise Beat Assaillant dans « Old School Rocka » où il se fait malheureusement trop peu présent. « L’évènement », si on puisse dire ainsi, est bien sur Bertrand Cantat. Qui aurait pu chanter « Palabra mi Amor » avec tant d’amertume ? Personne, et il fait bien de le rappeler.

En tout cas, l’énergie communicative de « The geeks and the jerkin’ socks » se veut rayonnante. Et lorsqu’on sait que « Shaka » est le nom du premier bouddha, il n’y a rien d’étonnant !

Stef