MOMA ELLE

Moma Elle : La voix fierté de la Côte d'Opale

Elle était présente sur la scène du Main Square le 7 juillet 2024

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moma elle main square
Moma Elle Main Square. Crédit photo Vanessa Lhrx

Début de carrière

Moma Elle, de son vrai nom Maelle, est une artiste auteure-compositrice originaire de Boulogne-sur-Mer, sur la pittoresque Côte d’Opale. Son pseudonyme singulier est une fusion de son prénom avec le célèbre musée new-yorkais, le MoMA. Symbolisant un objectif artistique qu’elle s’est fixé lors d’un long voyage, la chanteuse articule désormais sa carrière autour de ce souvenir.

Durant le confinement, Maelle a trouvé l’opportunité de se plonger dans la création musicale, donnant naissance à ses premières compositions. C’est ainsi que la période d’isolement a agi comme un catalyseur pour son talent latent, propulsant rapidement sa notoriété naissante. Moma Elle teinte sa musique essentiellement Folk avec des effusions de pop électro en s’inspirant de grands noms comme Ed Sheeran et MØ.

Tremplin vers la reconnaissance

L’année 2021 marque un tournant décisif pour Moma Elle avec ses premiers concerts dans des festivals locaux. En outre, ces festivals agissent comme un véritable tremplin. Ces premières scènes permettent à son nom de résonner au-delà des frontières régionales. La chanteuse atteint un public de plus en plus large et diversifié. Son style poétique et ses performances envoûtantes captivent rapidement l’auditoire. Du reste ses rythmes suaves consolident sa place sur la scène musicale émergente.

La consécration arrive en 2023 lors de sa participation au festival “Les Galettes du Monde”. Effectivement, ce passage déterminant ouvre les portes de scènes plus prestigieuses. Sa visibilité augmente et attire l’attention des critiques et des amateurs de musique. Les chansons de Moma Elle, composées avec une sensibilité authentique, s’inspirent du quotidien et des paysages de la Côte d’Opale, touchant son public local.

L’année 2024 semble marquer comme l’année charnière dans la carrière de Moma Elle. La chanteuse, qui s’exprime en anglais, sera à l’affiche du prestigieux festival Main Square aux côtés d’Avril Lavigne et Lenny Kravitz. C’est avec beaucoup de fierté qu’elle amènera sa guitare sur scène pour se présenter au public des artistes qu’elle admire. Cette opportunité représente une étape majeure dans son parcours, lui permettant de partager sa musique avec un auditoire encore plus large.  La chanteuse compte bien s’affirmer comme une artiste incontournable de la scène musicale actuelle.

Moma Elle en bref

En 2024, Moma Elle sort son premier single, “My Last Goodbye”, issu de son premier EP. Ce single est un mélange captivant de poésie à la française, écrit à l’anglaise, nappé sur une mélodie au goût de sel. En effet, les paroles évoquent des adieux mélancoliques, portés par une mélodie envoûtante qui rappelle les brises marines de la Côte d’Opale. De ce fait, ce premier EP attendu avec impatience par ses fans, pourrait bien propulser Moma Elle vers de nouveaux sommets.

En bref, la chanteuse continue de charmer les cœurs avec sa musique. Ecrite au gré du vent et ancrée dans une simplicité touchante. Sa montée en puissance est une fierté locale, soutenue ardemment. À mesure que son talent se déploie, Moma Elle semble destinée à un avenir brillant. La chanteuse enrichit la scène musicale française de sa voix unique et de son style inimitable.

Esma

After Main Square: Retrouvez tout de suite l’interview de Moma Elle réalisée sur le Main Square

Interview réalisée par Tof mais également avec Lilly de That Boring show

Donc voilà, tu viens de jouer sur la scène du Main Square, donc comment ça s'est passé, tes impressions, comment t'as ressenti ça ?

Alors, à chaud comme ça, très contente. Et je souris depuis une heure là, depuis que j’ai arrêté de jouer et je crois que je réalise pas encore.

Ça s'est vu sur scène également, vraiment ….

Non, franchement en fait, je pense que j’étais un petit peu stressée après ces mois de préparation. Je m’étais dit qu’ il y aurait pas grand monde et en fait, plus je jouais, plus il y avait du monde devant moi, et du coup ça m’a fait une énorme impression.

Positive ton impression?

Ah oui, oui, positive, mais vraiment en plus me dire qu’en fait, il y a du monde, ils sont là, et du coup ça a ajouté quelque chose à tout ce que je faisais, et j’avais une énergie fois douze, donc j’ai passé un très bon moment.

Et toute seule sur scène justement, comment ça s'appréhende sur une grande scène ?

Ouais, après j’ai l’habitude parce que j’ai construit mon set comme ça depuis 4 ans, et depuis 4 ans je suis toute seule, et en fait, progressivement, j’apprends au fur et à mesure, donc j’ai commencé avec des toutes petites scènes, et puis là ça commence à se développer, donc l’année dernière j’ai fait aussi une grosse scène en été. Donc progressivement ça se fait, et ça me paraît normal en fait, parce que c’est comme ça que j’ai toujours fait en tout cas.

Et donc quand tu as décidé de commencer, en fait, tout de suite tu t'es préparée à l'idée de faire des scènes ?

Non, pas du tout ! En fait, quand j’ai commencé à créer mes chansons, c’était pendant le confinement, et j’avais un premier concert qui avait été programmé parce que j’ai un ami qui m’avait trouvé un concert, parce qu’il aimait bien ce que j’avais fait. Enfin ma première création, et du coup j’avais un concert de 30 minutes, en sortie de confinement, à préparer, et je n’avais jamais joué mes créations avant. Je n’avais jamais même réfléchi à comment je pourrais les jouer, et du coup c’est là que j’ai pensé au looper, parce que ce qui m’intéresse ce sont les harmonies vocales surtout.

Je ne voulais pas faire juste un guitare-voix. Ce n’était pas ce qui m’intéressait, je me suis dit que, de toutes façons je suis en confinement, je suis toute seule, il faut que je m’entraîne toute seule. Je n’avais pas le choix, et pour ce premier concert, il fallait que je trouve un moyen, et du coup ça a été le looper. J’ai commencé à m’entraîner avec, et ça m’a complètement plu. Ca m’a permis de proposer ce que j’avais envie de proposer, et depuis je ne l’ai pas lâché.

Et puis ça te procure surtout beaucoup d'opportunités, parce qu'en plus de l'instrument, du style, etc, t'as une multitude d'opportunités pour toi du coup, grâce à ça.

C’est ça, et puis après justement, on peut jouer avec le looper, pour en mettre plus dans certaines chansons, moins dans d’autres. Pour essayer que la construction de la chanson se fasse en fin de chanson plutôt qu’au début, pour varier justement, pour que l’auditeur ait vraiment un show, et qu’il ait vraiment l’impression d’un show. Et du coup ça peut te rendre aussi une prestation unique, parce qu’on tourne d’une scène à l’autre, tu vas peut-être pas forcément la ranger de la même façon, c’est vraiment de l’improvisation en fait.

Tu t'adaptes un peu en live, suivant les réactions?

Alors, il y a quand même une grosse base, parce que forcément ça se travaille. Je sais exactement quelle pédale va me servir, pour quoi, et je sais exactement quoi mettre sur quelle pédale, ça je l’ai appris depuis très longtemps. Mais après ce qui va changer, ça va être là je me sens bien, je vais faire durer un petit peu, là je pense que ça mérite pas, donc j’arrête la chanson plus tôt, et du coup en fait chaque fois c’est unique.

C'est vrai que je te voyais compter sur scène, par exemple quand tu étais avec tes petits instruments, le tambourin, tout ça, on voyait en fait que tu comptais, que tu mesurais tes loops, et moi je trouvais ça super intéressant justement, et ton processus de création, tu l'improvises aussi, ou tu as quand même une idée globale de ce que tu as envie de faire ?

Ah non non, il n’y a pas d’improvisation quand je fais mes loops, tout est déjà très clair dans ma tête. Il faut une concentration quand même très importante et c’est pour ça que je pense que ça se voit quand je suis sur scène, quand je fais ma coupe, je baisse la tête et je suis dans ma bulle, et une fois que j’ai fini, je me relève et là j’y vais, parce que si la base n’est pas solide, après le morceau ne tient pas la route, et je pense que c’est intéressant aussi que les gens voient cette partie où je fais moi-même mes chansons. Je les compte moi-même, et je redonne tout ça sur scène.

Et au niveau des compos de morceaux justement, comment ça se passe ? La création, c'est d'abord les paroles, d'abord une idée ?

Moi ça va toujours être la musique, la musique d’abord. En général, c’est avec ma guitare, mais parfois c’est au piano, et je vais avoir une suite d’accords que je commence à jouer un petit peu tout le temps, et donc là je me dis que j’ai quelque chose. Une fois que j’ai ces accords-là, il y a comme une ambiance qui va commencer à sortir de ça, un tempo, une ambiance, qui va me faire penser plutôt à telle ambiance, ou tel mot. Parfois il y a juste un mot qui va sortir, que je vais répéter en boucle, et de là, je vais me dire que j’ai ce mot-là, ça me fait penser à telle histoire de ma vie, et là je vais construire la chanson.

Ce n’est pas tout le temps comme ça, mais globalement ça se fait à peu près comme ça.

Tu as un album qui arrive ?

Oui. Pour l’instant c’est le premier prévu en octobre.
Là j’ai trois singles qui sont sortis, et le dernier c’est aujourd’hui.

Il y a un clip avec, parce que là j'ai vu juste une image sur le titre...

Non, celui-ci il n’y a pas de clip. Celui d’avant, j’ai fait un gros clip, et le 5 octobre il y aura aussi un très très très beau clip. Donc il y a des belles choses qui arrivent.

Et du coup, quelles sont tes attentes par rapport à ces sorties de LP?

Continuer tout ce que je fais, parce que j’adore ce que je fais.
Et donc ça me mène là où ça va me mener, et c’est déjà fantastique tout ce que j’ai vécu grâce à ça. Et je pense que si je suis motivée, il n’y a pas de raison que ça s’arrête là, et je n’ai pas envie que ça s’arrête en tout cas. Donc on va voir, mais il y a déjà des belles choses.
Je vais faire ma release party au Château d”Hardelot début octobre. J’ai des concerts qui arrivent. Donc oui, je vis des choses incroyables, et j’espère que ça continuera encore.

J'ai vu aussi, par rapport à tout ce que tu as posté sur YouTube que dans tout ce que tu postes, il y a toujours une référence à Boulogne....C'est quelque chose qui est important pour toi ?

Énormément. Moi, ma vie, je la considère pas ailleurs que près de l’océan, près de la mer. J”ai habité en Bretagne toute mon enfance et maintenant je suis à Boulogne. Mais voilà, la mer, c’est très important. C’est toujours là où je me ressource.
C’est là où je vais quand je suis heureuse, quand je suis triste, quand je suis anxieuse. Et donc forcément, ça fait partie de mes créations. Dès que j’ai quelque chose à filmer ou même dans les chansons que je fais, je pense que c’est pas anodin.

Crédit photos : Interview Vanessa Lhrx/ live: Lilly That Boring Show

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