Johnny Jane au Grand mix de Tourcoing

Johnny Jane en concert

Nouvel album plein d’attitude Johnny Jane, jeune artiste dont le pseudo évoque forcément des airs de Gainsbourg, est actuellement en pleine ascension. Il vient de sortir Attitude(s) son premier album il y a tout juste une semaine, à la suite de déjà de nombreux EPs. Et il vient le défendre ce soir avec son groupe sur la scène Club du Grand Mix de Tourcoing. La salle est bien remplie, essentiellement d’un public jeune. Et il y a fort à parier qu’il ne manque que peu de temps pour que la formation joue une prochaine fois dans une plus grande salle. Une formation classique mise à profit Sous ses aspects de rock star en devenir, il y aussi un musicien de formation classique. Et cela s’entend plus dans les temps calmes. « Dis-moi pourquoi » ou encore « Justine » interviennent paisiblement dans la setlist avant de ré-enchainer de plus belle. La chaleur du public du Nord est au rendez-vous surtout sur le morceau le plus attendu « Normal ». Il sera d’ailleurs repris en rappel pour clôturer le concert. Les musiciens remercient plus d’une fois la foule de cette belle ambiance. Et nous avons hâte de voir « JJ » continuer à évoluer ! JC

Dionysos à l’Aéronef de Lille

Foule d'un concert

Voyage dans l’Extraordinarium à bord d’un fauteuil magique 30 ans. 30 ans déjà que le groupe de rock originaire de Valence nous enchante via la créativité du chanteur, écrivain, poète et réalisateur Mathias Malzieu. Jedi, Don Diego 2000, Tom Cloudman, Mister Chat et surtout Giant Jack sont autant de personnages que les fans connaissent par cœur par la musique ou les écrits. Pour ce projet dantesque anniversaire du groupe, L’extraordinarium, est un album rempli de revisites et de collaborations musicales. L’album est associé à un recueil de pas moins de 1600 pages, compilant l’ensemble des ouvrages du leader et accompagnés de nouvelles inédites concernant les personnages. Il est à lire avec leurs musiques tout du long. La tournée est déja bien entamée Une tournée est programmée dans toute la France avec un Zénith de Paris où sont attendus de nombreux guests.  Elle commence à Nîmes en février et là, patatras! Le plus petit concert du monde s’interrompt au premier morceau suite à une double fracture de jambe pour Mathias. En faut-il plus pour mettre à terre le Guerrier de Porcelaine ? Que nenni, puisqu’il revient quelques concerts plus tard à bord d’un fauteuil magique à tête de Giant Jack. L’ambiance en est-elle différente ? Absolument pas. Surtout que le groupe est justement galvanisé par un Zénith Parisien tourbillonnant il y a quelques jours. Giant Jack is on my back ! Après l’introduction à l’« Ombrologie » de Giant Jack à l’écran, le groupe fait son entrée tonitruante au son de la chanson éponyme. La fosse bouillonne, le rock s’installe. Tous leurs tubes tonitruants datant de leurs premiers albums, de la « Coccinelle », à « Mister Chat » (où l’Aéronef conserve son titre de champion de France de cri de « Ta gu***e le chat » !) ou encore le collector « Wet » s’enchaînent .Vient alors la pause acoustique plus que méritée.  En effet, comme le dit si bien le groupe, les pauses sont nécessaires avec le public Lillois. Luc, le roadie aux petits soins du groupe, se souviendra de notre accueil ! L’émotion est au rendez-vous durant les merveilleux morceaux quasi a Capella. C’est surtout le cas avec « Neige », porté par la voix éraillée de Mathias lorsqu’il chante sa maman. Reprise de nouveaux titres, chantés à deux voix avec la merveilleuse Babet, et final en apothéose sur « Song for Jedi » . On appréciera ce fabuleux final où il est proposé à un Padawan dans la fosse de remplacer Mathias pour le traditionnel slam.  Et le partage entre Jonathan et le groupe restera un moment inoubliable pour saluer le public tous ensemble. Les rencontres entre Dionysos et le public de l’Aéronef ont, parait-il, toujours des airs de finale de Coupe du Monde. On se souviendra longtemps de cet anniversaire ! JC

Feldup Centre culturel Lesquin

Feldup

“La musique commence là où s’arrête le pouvoir des mots” R. Wagner. Après avoir connu un premier succès avec son album A Thousand Doors Just One Key, Feldup revient avec un deuxième disque Stared At From A Distance, une œuvre au caractère puissant et criant. La douleur, le traumatisme, le processus de guérison. C’est ce que conte cet album chargé d’émotions Les titres se succèdent dans une sorte de chaos musical aux paroles toujours plus impactantes. Felix décide ainsi avec courage de nous confier une partie de son histoire. La musique comme exutoire, nous savons que c’est ce qui fait vibrer l’artiste.Avec des sons d’une densité vibrante, les titres s’enchaînent crescendo en utilisant une palette d’émotions importantes et une montée puissante, frissonnante pour enfin arriver à un final nous offrant une éclaircie et nous laissant les yeux emplis d’émoi. Stared At From A Distance, un album avec lequel Félix nous transporte dans des ambiances intenses, où la performance scénique et musicale du groupe entier nous fait voyager dans un récit poignant. D’une certaine manière, cet album me renvoie un message : Tu n’es pas seul. Merci Félix. Lou           Nb de Vanessa Lhrx de la Compagnie Artistique.  Ce moment d’osmose totale avec FELDUP et le public ainsi que nous même est à préciser. Il possède un talent immense autant dans la voix que la musique et ses textes sont tranchants, durs, où l’on peut se reconnaître et qui ont également très certainement pu aider nombreuses personnes dans une forme libératrice de l’être. L’ambiance de ce concert en petit comité de quand même 150 personnes a été ” une expérience” bienveillante, un peu surréaliste, douce et ultra formatrice. Nous étions tous dans une sorte de ‘cocon’ et c’est rare. Le tout reste intimiste tout autant que vraiment punchy et piquant, puis émouvant. Pour une première tournée, ils assurent grave! Bravo à tous et bonne route FELDUP ( Félix & tous les musiciens) FONCEZ LES DÉCOUVRIR EN CONCERT!! Vanessa Lhrx

Vive la Fête Aéronef Lille

Chanteuse de Vive la fête, en concert avec le groupe à l'Aéronef de Lille

Enfin le grand retour de VIVE LA FÊTE à l’Aéronef de Lille Tout le monde est là pour fêter les 25 ans du groupe d’ electroclash/ synthpop mythique. Et le moins que l’on puisse dire est que VIVE LA FÊTE à l’Aéronef nous a régalé ce soir avec un show puissant, dynamique et haut en couleurs.  Les fameux Gantois emmenés par le noyau indestructible composé par Danny Mommens et Els Pynoo, nous font chavirer dès leur entrée sur scène. Les tubes s’enchaînent.  à “quatsh” en passant par ” Exactement”, ” Touche pas” ou encore “Vérité” ou “Jaloux”. Le public est sous le charme évidemment Tellement de souvenirs derrière ce groupe! Et quel plaisir de retrouver le groupe. Els, toujours au top de sa forme et Danny nous entraînent dans leur monde électro et hypnotique. C’est peu dire que les membres de la Compagnie Artistique ont bien chantés et dansés avec la foule !!Nous attendons alors avec impatience les gros bonus qui nous rappellent tant de merveilleux souvenirs et voilà que s’enchaînent “Maquillage”, “Noir désir” pour finir sur une foule en délire avec “POP CORN” !! Le final des ce concerts de Vive la Fête sont toujours très attendu et celui de Lille n’a pas manqué de nous combler! Tout le public repart heureux. Vive la fête est dans nos cœurs depuis longtemps et ils nous avaient clairement manqués. Vanessa Lhrx

Nuit Incolore au Splendid

Groupe de musique sur scène

Nuit incolore : Icône de la Gen Z Après la Bulle Café, voici déjà le deuxième concert de Nuit Incolore à Lille. Au Splendid, Théo Marclay, 23 ans, lance sa tournée pour son premier album, La loi du papillon. Un premier album certes, mais déjà un certain nombre de titres à son actif. Plusieurs EP lui permettes de présenter déjà une élégante setlist. Pop, hip-hop et rock s’entrelacent, soutenus par le groupe, et balades via sa formation de pianiste classique. On dit que le public Lillois est souvent chaleureux de par son côté festif, mais cela était également le cas ce soir bien que la foule soit essentiellement composée d’adolescents et de famille. Cela n’a pas empêché les fans de s’embraser dés l’entrée de Théo au son de l’introduction de son album intitulé « L’envol ». De Chrysalide à Papillon Les titres, plus récents comme plus anciens pour les connaisseurs, s’enchaînent à un rythme régulier. L’artiste échange avec le public et communique sa joie de vivre. Il chante, danse et donne de sa personne sur la scène. Il explique pouvoir profiter plus amplement de sa musique grâce à la présence sur scène de sa guitariste et de son batteur qui mettent un certain cachet aux orchestrations. On le sent totalement à sa place. Son tube « Dépassé » intervient finalement assez tôt dans le concert, alors qu’on aurait pu l’imaginer en rappel. Complètement scandé par le public, et n’est finalement pas le meilleur moment du show. On lui préfèrera l’émotion d’un titre comme « Loin », où Nuit Incolore peut déployer ses capacités vocales avec un texte bouleversant sur ses origines. Le rappel arrive vite, notamment au son du featuring avec le groupe Kyo (qui montre ses capacités à durer dans le temps !). La pluie de remerciements termine le spectacle. Un très beau début pour ce jeune artiste qui sera déjà de retour au Théâtre Sébastopol à la fin de l’année ! JC

Zaho de Sagazan Aéronef de Lille

Chanteuse francaise, Zaho de Sagazan

Dernier arrêt avant Zénith Jeudi 4 avril, Aéronef de Lille. Une salle déjà bien remplie pendant le groupe électronique et éclectique Meule. La foule attend impatiemment la révélation musicale qui a dévoré littéralement les victoires de la musique : la jeune et prodigieuse Zaho de Sagazan. Alors qu’elle entamera en fin d’année une grande tournée des Zéniths (dont celui de Lille). Bien commencé par sa date récente à Paris, il est encore possible de la (re)découvrir dans une salle un peu plus intime. Redécouvrir, possiblement, puisqu’elle avait enflammé le Grand Mix en décembre lors de la Pop Factory, mais festival oblige, le show était forcément un peu plus raccourci. Ce soir, la scène est sienne. Et quelle scène ! L’entrée s’effectue sur le sombre « La fontaine de sang », posant les bases d’une électro planante, sombre et assumée, comme dans les clubs Berlinois qu’elle explique adorer.  Puis, tout s’enchaîne sans temps mort. De l’« Aspiration », à l’inédit « Le dernier des voyages », l’artiste enchaîne les titres calmes avec son groupe ou au piano. Mais aussi les plus dansants, sans hésiter à donner de sa personne et échanger avec le public. « Petite tempête s’est trouvée » Mais le grand basculement du concert arrive lorsqu’elle enchaîne son tube « Tristesse », à celle qui a été élue chanson de l’année « La symphonie des éclairs ». Les deux chansons qu’elle décrit explorer le même sujet de manière différente, à savoir la sensibilité et les émotions. Et l’émotion pure était palpable quand tout le public a repris son refrain. Et c’est ça qui fait la force de Zaho de Sagazan, c’est de mettre justement cette sensibilité pure au service de sa musique. Aussi bien dans les balades que dans la dernière partie du concert, qui avec un tryptique « Ne te regarde pas », « Dansez » et l’inédit, osé « Hab sex mit mir » (je vous laisse traduire sur Google) qui transforme littéralement la salle en club de techno Berlinois, effet visuels inclus. Le rendu sera probablement encore plus adapté lors de la tournée des grandes salles. Le public est totalement au rendez-vous. Surtout pour un dernier échange dans la fosse en clôturant ce voyage par le titre de Brigitte Fontaine paru récemment en EP, « Ah que la vie est belle », où l’artiste rayonne. On a hâte de voir la future météo que nous annonce cette « petite tempête » ! J.C

Lescop au Grand Mix

Lescop, chanteur français de french indie

Le Retour du Rêve parti Depuis près de 8 ans d’absence (marquée par la création du groupe Serpent), Lescop fait son retour avec un 3e album, Rêve Parti. Sur scène, sa présence magnétique est décuplée. Ce qui explique pourquoi Etienne Daho ou encore Daniel Darc sont toujours convoqués par sa pop langoureuse et osée. Lors du Grand Mix en 2016, dans le cadre du festival des Inrocks, son dernier passage sur scène reste encré dans les mémoires. L’artiste a pu partager la scène avec le groupe HER et son regretté chanteur Simon Carpentier. Un moment qu’il n’oubliera jamais. Le public est impatient et son adrénaline se fait ressentir. Il n’hésitera pas à acclamer Lescop par son vrai prénom : Mathieu, à plusieurs reprises. L’artiste n’a pas hésité à remercier le public du Nord pour sa présence et son soutien. Un savant mélange de pop et de new wave Les nouveaux morceaux de leur dernier album « Rêve Parti », « Les Garçons » et « La plupart du temps » se marient parfaitement à ce qui fait la force du son de Lescop : ses tubes aux accords froids et implacables façon New Wave. Successivement, les garçons ont pris le devant de la scène du Grand Mix de Tourcoing. L’œuvre « Dérangé » prend tout son sens en live. Le chanteur en profite pour se mêler à son public totalement conquis. Mais c’est surtout au son de ses premiers tubes que l’ambiance s’est embrasée avec « La nuit Américaine » et « La forêt », ses deux morceaux les plus célèbres. L’album sorti en 2011 reste toujours culte. Quel plaisir de l’entendre repris par l’ensemble des spectateurs du Grand Mix. Le rappel s’est voulu dans un premier temps plus doux, avec le titre éponyme de l’album, et le titre « Un rêve », bien plus rock, fini de terminer avec énergie ce set onirique. On en redemande, de cette rave party ! JC

Eddy de Pretto Aeronef Lille

Eddy de Pretto en concert

La LCA (compagnie artistique) arrive à l’ Aéronef de Lille juste pour le début d’une date intéressante. Ce soir, Eddy de Pretto y présentera sa nouvelle tournée Crash Coeur Tour. Pas de musiciens présents mais une scène aménagée Nous avons droit à une estrade, un jeux de lumière enchanteurs et des effets vidéos derrière celle-ci et de la 3D devant, c’est magique et original. Ça commence : Eddy De Pretto arrive sur scène Les yeux immenses d’ Eddy De Pretto nous fixent sur l’écran entamant un ” Love’ n’ tendresse “ tout en douceur..  La foule l’acclame. C’est le moment qu’il choisit pour arriver, toujours hyper charismatique. Il enchaîne les tubes anciens et nouveaux que les fans attendent impatiemment ou (re)découvrent en live comme ” mendiant de Love “, “papa Sucre” en passant par “Kids” et “grave” qui clôture le premier set.  A signaler le duo avec Juliette Armanet présenté par écran interposé mais peut être qu’une autre fois sur un festival ou autres, ils nous donneront le plaisir de se réunir en live.  Éclat sur Scène : La Promesse d’Eddy de Pretto Eddy de Pretto arrive tout de noir vêtu, il a opté pour un ensemble noir à paillettes superbe et classe pour les rappels. Arrive alors ” la fête de trop”, titre qui l’a fait découvrir. Alors même s’il avoue faire moins la fête maintenant, le public est au taquet, chante avec lui, entraîné aussi par ce jeu de lumière et scénique vraiment pétillant et beau.  L’interaction avec le public et De Pretto est jolie, comme un doudou réconfortant.  On ressent sa gentillesse et le plaisir qu’il prend sur scène ainsi que le fait de vouloir tout donner à ses fans.  Nous finissons le concert sur ” heureux “ et un 2ème rappel pour “urgence 911” tout en simplicité piano/voix. C’est minimaliste mais surtout c’est un grand artiste. Cela promet pour le reste de la tournée.  Vanessa Lhrx

Nothing But Thieves – Chronique

Concert Nothing But Thieves La Fabrique Milan

Vous connaissez Milan? La LCA y est allée pour voir son tout premier concert de NOTHING BUT THIEVES . Le déplacement en valait vraiment la peine et une heure de queue avec des fans italiens surexcités mais respectueux. On se chauffe avec la première partie On entre dans la jolie salle de la FABRIQUE qui n’est pas sans rappeler l’Aeronef de Lille. Une 1ère partie pétillante assurée par Bad Nerves et enfin les très attendus Nothing but Thieves. Les 5 compères Dom, Joe, James, Phil et le charismatique front man Conor commencent le show d’une façon amusante et créative (tout comme leur concept album de DCC dead club city) avec la RADIO DCC et ABBA. Le public est en ébullition et très chaud et c’est parti avec ‘ welcome to the DCC’ . L’ ambiance est tout de suite électrique et passionnée ! Les morceaux s’enchaînent De ‘Everybody going crasy’ en passant par ‘Broken Machine’ (qui me touche particulièrement), nous avons droit à des anciens titres pêchus, avec une belle interaction avec le public. De ‘I was Just à kid’ à ‘Sorry’ que les gens adorent chanter en passant par ‘Do you love me yet?’ qui nous font tous nous émouvoir ou danser, captiver par cette ambiance en feu. Le JAM envoûtant commence avec Phil, Joe et Dom au devant de la scène (Ce n est rien/Gods/Number13) et Conor revient acclamé par la foule sur Unperson ( un de mes titres préférés et qui déchire tout). Les titres s’enchaînent avec un peu de douceur pour ‘Green Eyes :: Siena’. On repart ensuite sur du très lourd comme le langoureux ‘Trip switch’  avec toujours une belle interaction avec le public.  On enchaîne avec ‘Futur Proof’ et le merveilleux ” Impossible”. Ce titre ultra sensoriel, réconfortant comme un bonbon sucré, est une vraie ode à l espoir . C’est même un titre emblématique qui a sauvé des gens! La voix de Conor,  il faut bien le dire, est comme ‘le chant des sirènes’ : magique et prenant.  Voici déjà venu le moment des rappels. Ils reprennent avec le nouveau single ultra frais et fun ‘Oh No :: He said What ?’ . Puis vient le morceau légendaire ‘Amsterdam’ et enfin ‘Overcome’ qui clôt ce concert mémorable qui nous a paru passer beaucoup trop vite. C’était un peu comme une jolie ” bulle”, un cocon de bonheur de joie de partage avec le groupe et l’enthousiasme du public. À bientôt.  Vanessa Lhrx

The Libertines

The Libertines en concert

Un soir avec The Libertines! Il y a des soirées où l’on remonte des années en arrière ; et c’était le cas ce samedi 2 mars dans l’enceinte Lilloise de l’Aeronef, affichant complet pour le festival des Inrocks. C’est parti pour les concerts. Après un tour de chauffe tout d’abord par l’énergique groupe Français Ravage Club (qui revendique justement The Libertines comme source d’inspiration principale), puis un instant totalement délirant avec le groupe Anglais d’électro-rock-punk-et plus si affinités Fat Dog, arrivent à 22h comme prévu Carl Barât, Peter Doherty et leur équipe. Et quelle joie de retrouver leur collectif sur scène ! si le retour de Pete accompagné de Fréderic Lo avait déjà enchanté l’Aero fin 2022, il est toujours aussi agréable de retrouver l’ex-leader des Babyshambles en grande forme. Les guitares chauffent, les tubes enchainent. Peu de discussion avec le public par contre, mais c’est ça aussi le Rock Anglais. Nouvel album à venir Les nouveaux sons de l’album à venir ce 5 avril All Quiet on the Eastern Esplanade, comme « Run run run » ou encore « Shiver », sont aussi efficaces en live que sur les ondes ; mais on aurait aimé en découvrir plus lors de cette avant-première ! S’il y a moins de communion avec le public que lors de ce dernier concert Lillois de décembre 2022, on sent Pete Doherty jovial, qui cède son harmonica à la fosse après son solo, et l’ensemble du groupe heureux de faire le travail et de retrouver ses fans. Après un rappel insolite (au son de « Une souris verte », with English accent please), le groupe finit sur l’un de ses plus gros tubes, « Don’t look back into the sun », et s’éclipse après une heure 30 de show à la hauteur des retrouvailles. Il n’y a désormais plus qu’à attendre un petit mois pour découvrir le reste de leurs nouveaux sons ! J.C.