Une révélation tout en délicatesse
Anaysa, c’est une voix singulière née du chant lyrique, une plume acérée et une sensibilité à fleur de peau. À travers une pop moderne teintée d’électro ou de piano-voix, cette auteure-compositrice-interprète évoque l’amour dans tous ses états : passionnel, amical, déçu ou lumineux. Originaire des Hauts-de-France, Anaysa s’impose comme une nouvelle voix de la scène pop française indépendante, capable de toucher en plein cœur. Son passage au Main Square Festival 2025 promet une performance délicate et viscérale
Quand la pop devient confidence
Anaysa se produira dimanche 6 juillet 2025, de 16h10 à 16h40, sur la scène Le Bastion.
Une demi-heure de sincérité brute, portée par une voix touchante et une écriture ciselée.
En piano-voix ou sur fond d’électro feutrée, Anaysa chante l’amour et ses éclats, ses creux, ses apnées. Elle le fait avec élégance., à mi-chemin entre confession et poésie, son concert s’annonce comme un moment suspendu au cœur du festival.
Une présence lumineuse à ne pas manquer et à prolonger en photos et confidences avec la compagnie artistique.
Photos Vanessa Lhrx




Tu viens juste de terminer ton concert ici au Main Square. Comment te sens tu ?
Je suis rincée ! Mais c’était chouette. Je n’avais pas d’à priori et ça s’est très bien passé.
Quand tu as su justement que tu allais jouer ici, quelle a été ta première réaction ?
J’étais hyper contente. C’était le premier festival que j’avais fait en arrivant sur Lille donc c’était un peu symbolique. J’y étais venue en tant que public et mon coup de cœur avait été M. Comme il est là aujourd’hui, je vais en profiter pour retourner le voir sur scène.
Quand on écoute tes textes, j'ai l'impression que ça vient d'inspirations personnelles Il faut que ça te concerne directement pour écrire un texte ?
Je pourrais parler d’autre chose mais pour moi, la musique est comme un journal intime. C’était une évidence. Et pour le moment, je ne me vois pas parler d’autre chose qui n’est pas dans mon journal intime .
Les textes parlent souvent de douleurs. Est ce que tu penses qu'on écrit mieux quand on n'est pas bien ?
Non, je pense qu’on peut écrire quand tout va bien. D’ailleurs, les textes que j’écris sont souvent des douleurs effacées Les douleurs sont souvent digérées. En plus même si j’écris beaucoup sur la douleur, ce qui m’anime c’est l ‘espoir.


Tu viens de Montpellier et tu es aujourd'hui sur Lille. Pourquoi ce choix ?
Quand j’ai voulu quitter Montpellier, je voulais un endroit où il pleut. C’était soit Nantes ou Lille. J’ai choisi Lille. J’adore vraiment la pluie.
Tu as aussi étudié le chant lyrique à l'Opéra et fait le Conservatoire. En quoi cela te sert aujourd'hui dans ce que tu fais ?
Ça ne m’aide pas dans ma façon d’écrire ou de composer mais plus dans la technique vocale. Il y a des choses qui restent . Mais sur tout le reste, il n’y a pas d’impact significatif. Je pense que j’aurais écrit pareil même si je n’avais pas fait le Conservatoire ou l’Opéra. Quand j’étais petite, je n’avais pas la voix pour le classique. J’ai toujours eu un timbre plus pop, bien pour les chansons à texte.
Tu as joué à Bourges aussi. Aujourd'hui le Main Square. T'étais tu fixé des limites sur cette année?
Non, je ne m’étais rien fixé du tout et tout a été très vite. Quand j’ai été sélectionnée sur les Inouïs du Printemps de bourges, le projet n’en était qu’au début et tout s’est enchaîné alors très vite. Je n’ai pas eu le temps de fixer de réels objectifs. Le projet est jeune et il a encore besoin d’avancer.
Que peut on justement te souhaiter au niveau évolution ?
Un Ep sort début 2026 et beaucoup de concerts encore vont arriver. J’aimerais aussi créer une fanbase plus grande encore et fédérer plus que maintenant. Des gens qui ont envie d’écouter ce que je fais, qui ressentent ce que je fais, avoir un public c’est important !
Musicalement, ça va plus partir vers de l’électro. Ma direction artistique se transforme petit à petit. Je vais plus vers l’électro, le rap ou le slam rap.