AMOÜE

Amouë: Une artiste montante lilloise

Elle était présente sur la scène du Main Square le 6 juillet 2024

logo LCA
Album Amouë
Amouë

Les débuts d’Amoüe

Amoüe de son vrai nom Lara Pitten, apparaît comme une figure montante de la musique indé sur les scènes musicales du Nord. Affirmant ses convictions, la chanteuse a choisi son nom d’artiste, signifiant “femme libre”, en référence à son nom de baptême républicain. Aussi, cette démarche témoigne de sa volonté de mettre en avant sa liberté d’expression. Dès ses débuts, Amouë a captivé par ses textes incisifs qui dénoncent les divers asservissements de notre société. En outre, sa musique résonne comme les pensées livrées à son journal intime. En mêlant habilement pop hybride, rap et soul, elle crée ainsi un univers musical riche et authentique.

Tremplin

Amouë puise son inspiration chez des artistes tels que Jacques Brel, Serge Gainsbourg, et Björk. Grâce à sa collaboration avec Arthur Dubreucq de Kazy Lambist et Mathieu Gramoli du groupe HER, elle a enrichi son parcours. De plus, cette collaboration lui a permis d’explorer de nouvelles directions artistiques. Son énergie brute et captivante sur scène, combinée à une présence charismatique et une authenticité désarmante, crée une atmosphère électrique lors de ses performances.

C’est en 2021 qu’Amoüe prend son envol avec son premier single : “Tes larmes” qui sera accueilli avec beaucoup d’émotions par son public. Elle se développe également à travers les plateformes des streams et attire une base fans de plus en plus grandissante. La chanteuse s’impose à présent sur les scène du Nord et s’attaque au grès du vent aux villes alentours.

Ses morceaux allient des textes poétiques à des mélodies délicates, évoquant des “summer vibes” nostalgiques. Amoüe s’exprime à travers de textes français afin d’être au plus juste de ses pensées et de ses émotions. Son dernier EP “Visualizer” sorti en février dernier promet d’être accueilli sur la scène du Main Square avec une vive émotion.

Amoüe en bref

En résumé, Amouë continue de charmer le public avec des créations sincères et touchantes. Par ailleurs, la passion et la sensibilité musicale de la Lilloise portent ces œuvres. Ses six titres récents ne manquent pas d’audace, utilisant de nouveaux termes pour pousser à la réflexion. De plus, ils entraînent dans une énergie stimulante. En dénonçant les tristesses, les dépendances et les excès, elle crée un exutoire musicale qui résonne profondément avec son auditoire. Amouë incarne parfaitement la nouvelle vague de la pop française. En outre, elle est prête à laisser une empreinte durable sur la scène musicale actuelle avec un talent authentique et une créativité débordante.

Esma

After Main Square: l’interview à venir à la suite

Crédit photos: Vanessa Lhrx

Avant son concert au Main Square, nous avons donc rencontré Amouë et lui avons posé quelques questions.

 

Comment as tu été sélectionnée pour jouer aujourd'hui sur la scène du Main Square?

Je suis accompagnée cette année par Dynamo qui st un organisme qui accompagne les artistes en développement. Ils choisissent certains artistes pour être programmés au Main Square. Après, j’ai une certaine appréhension avant le concert de ce soir, mais j’adore ça. C’est donc un peu un mélange de bonheur et de stress.

Tu as vécu longtemps au Viet Nam où tu y as appris le piano. C'est particulier comme expérience....

Mes parents ont eu une opportunité de travail au Viet Nam. Je suis parti là bas à l’âge de deux ans et j’y suis restée 8 ans.  J’ai commencé les cours de piano à l’âge de 5 ans et je savais que je voulais faire quelque chose dans le domaine artistique parce que ça me procurait tellement d’émotions qu’il n’y avait aucun doute là dessus.

Tu as aussi bossé avec le groupe Her. Comment s'est passée la rencontre?

Je travaille depuis le début de mon projet ave l’ancien batteur du groupe. Il est devenu mon coproducteur. On avait fait plusieurs plateaux avec mon ancien groupe Kazy Lambist. On s’est rencontré, il cherchait une chanteuse et je cherchais un producteur. 

 

L'EP qui est sorti en février était plus intime que les précédents. C'est important pour toi de raconter des choses que tu as vécues plutôt que des sentiments généraux?

Ce deuxième EP est plus intime et plus produit dans la musique. Je voulais aborder d’autres sujets comme les liens familiaux, l’amour, la folie, les réseaux sociaux.

L'amour est un sujet qui revient très régulièrement pour toi...

Je suis vraiment amoureuse de l’amour, j’avoue. J’aime beaucoup ça. J’aime aimer, j’aime qu’on m’aime. Après, on peut voir l’amour sous différentes formes. Il y a l’amour maternel, l’amitié, les ruptures, les questions sur son orientation sexuelle, l’amour qu’on a pour notre planète. C’est très large.

Le titre 'Je me souviens' est sorti lui au moment du confinement...

J’étais enfermée dans mon appartement et je voulais retrouver la personne que j’avais connue avant le confinement. Je me souviens est donc un souvenir de cette personne.

Tu n'as pas bien vécu le confinement alors?

Bizarrement, même si cette personne me manquait, je l’ai bien vécue parce que ça m’a permis de faire mon projet solo, de définir les bases de ce projet et prendre du temps pour le faire. En tant qu’artiste, on est toujours obligé de jongler entre la création, la scène, le studio. Là, j’avais un temps destiné à la création uniquement. C’était agréable.

Justement, au niveau de l'écriture, comment fonctionnes tu?

J’écris tous les jours. Sur mon téléphone, j’écris des phrases qui me plaisent. Après, je me pose derrière mon piano, j’écris une mélodie au piano qui va me faire penser à un sujet. Je pars alors retrouver mes notes sur mon téléphone ou mon ordinateur.

En parlant encore d'amour, j'ai vu que tu as repris Bashung avec 'Vertiges de l'amour'. Y a t'il d'autres reprises que tu aimerais faire?

Je vais refaire des reprises prochainement sur les réseaux parce que j’aime bien ça. C’est un exercice qui n’est pas toujours facile. Une de mes chansons préférées est Wicked Game de Chris Isaak et j’aimerais en faire une belle cover.

Peux tu me parler du clip de Yummy?

C’est incroyable. C’est la première fois que je faisais un clip dans un énorme hangar avec deux caméras. J’avais l’impression d’être une mégastar! On a mis les moyens pour ce clip pour justement faire résonner le texte qui dit que même si tu es un artiste, que tu manges des paillettes tous les soirs, quand tu rentres chez toi le soir, tu es seule. L’image que tu donnes aussi sur les réseaux où tout est souvent parfait est souvent éloignée de la réalité.

Merci beaucoup à toi pour cette interview.

amoue main square
amoue main square
amoue main square
amoue main square