Phoner Sortie album 2007

Au moment de la sortie de votre album, aviez vous une idée particulière du son que vous souhaitiez obtenir ?

Pas du tout, on ne s’est pas dit qu’on allait faire un album à la…On avait juste envie de poser ce qu’on avait dans la tête et en faire de la musique. C’était vraiment ça.

Comment s’est fait le choix du titre ?

Aaron est un acronyme de Aritficial Animals Riding on Neverland, qui vient d’un peintre qu’on avait en commun avec Simon et qui s’appelait Basquiat. Il signait souvent Aaron sur ses toiles.

Et la pochette, c’est aussi un hommage ?

Non, c’est plus pour nous une façon de représenter Neverland, une sirène qui vient apporter des lettres et dans ces lettres, il y a les textes de Simon.

Il y avait un fort engouement avec vous et cette sortie d’album. Etiez vous impatients à l’idée de cette sortie d’album ?

Oui, bien sûr, on était pressé que les gens écoutent l’album dans son intégralité. Pour nous, l’album était quasiment prêt quand U Turn a commencé à bien marcher, c’est un peu de là que tout  a commencé. On n’avait alors qu’une hâte : que les gens connaissent le reste de l’album. On avait peur que les gens soient déçus par l’album, vu que U Turn est quand même un titre assez fort. Nous sommes maintenant rassurés, les gens adorent les morceaux et des personnes différentes aiment des morceaux différents. Certains préfèrent Endless song, d’autres U Turn, ou le Tunnel d’or, c’est assez éclectique.

Et pour vous, quel titre représenterait le mieux cet album ?

Aucun, pour moi, c’est un ensemble où il nous est impossible de sortir un seul et unique morceau.

Quel a été le morceau le plus dur à faire ?

Ca va paraître bizarre mais on n’a pas galéré. On a fait ça tranquille chez moi, dans mon studio, de a à z en prenant le temps qu’il fallait. Tout s’est fait très naturellement et surtout très rapidement. On mettait 1 ou 2 jours pour faire nos morceaux. Au contraire, c’était très fluide. Mister K s’est fait en one shot, j’ai pris la guitare et c’était parti, Simon a chanté, ça a donné ça. C’est cool, c’est assez rare, mais on s’entend aussi très bien, il y a une complémentarité énorme entre nous 2.

Comment se passe l’écriture des morceaux entre vous ?

Simon a ses textes et je n’y touche pas, je peux faire quelques remarques mais c’est très rare. Par exemple, au niveau de l’acoustique, il peut venir avec un refrain, je vais donc faire tout l’arrangement, on est assez complémentaire.

Il y a des choses au niveau musique qui vous inspirent ?

On écoute beaucoup de choses différentes mais on a aussi beaucoup de groupes qu’on écoute tous les 2. On a des influences multiples, et il n’y a pas un seul truc qui nous inspire. On est curieux et on a envie d’écouter différentes choses.

U turn vous a fait découvrir. Comment ce morceau est il né ?

C’est venu du piano. Simon avait un texte, au fur et à mesure, le morceau s’est construit comme ça. On s’est dit qu’on allait rajouter une guitare, après on a rajouté une programmation pour la batterie, on a mis des violons. Il n’y a pas eu de cheminement spécial. Un moment donné, j’ai posé la main sur le piano, et un peu par hasard, ça vient. C’est vraiment très naturel. On ne se dit pas qu’on va faire un morceau comme ça par avance.

Le fait que ce morceau se retrouve sur la BO d’un film a pour vous été une superbe opportunité ?

C’est clair, du jour au lendemain, ça a bougé. Ce n’est pas évident de se retrouver dans une maison de disques, surtout quand tu ne chantes pas en français. C’était pour nous hors de question. Avec le film, ça a accéléré tout, j’ai du finir l’album et le mix chez moi. On a du préparer la tournée et s’entraîner aux futurs concerts, c’est incroyable quelque part.

D’ailleurs, j’ai l’impression que l’album dans son intégralité pourrait faire une très bonne BO de film…

C’est marrant que tu dises ça parce qu’on écoute pas mal de choses avec Simon, et automatiquement quand tu écoutes quelque chose, tu as des images qui te viennent. La musique apporte des images et de la même façon, si tu enlèves la musique d’un film, il n’est plus du tout pareil. La musique peut parfois sublimer un film comme l’inverse. Pour moi, c’est complètement lié. Et pour nous, il y a la musique qui colle avec les textes. Dans War Flag par exemple, la musique suit vraiment les textes.

La tournée va se préparer. Vous faites la tournée des Fnac, ça se passe comment ?

On ne pense pas au côté promo quand on fait la tournée des Fnac, c’est surtout pour nous un premier contact avec le public. C’est énorme. A Paris, on pensait qu’il y allait avoir 50 personnes mais finalement il y en avait 350 ! Ca fait bizarre, c’est un peu comme un groupe qui sort un 2ème album ! Là, le premier album date d’une semaine. Ca fait du bien de voir que ta musique touche autant de gens. Pour les showcases, on tourne à 2 mais pour les concerts, il y aura une violoncelliste. On tenait à garder ce côté intime.

On vous voit partout à la télé, la radio…Votre emploi du temps est chargé…

Là, franchement, on n’arrête pas ! C’est bien que l’album est un aussi bon accueil, on ne s’attendait pas du tout à ça. Au départ, on a fait des morceaux comme ça juste pour se faire plaisir. Ensuite, on a eu 5/6 morceaux puis de quoi faire un album. On a alors démarché mais on a juste fait ça au départ pour se faire plaisir.

Vous êtes sur myspace. Ce site est aujourd’hui incontournable pour tous les groupes ?

Tu peux avancer sans, il n’y a pas de règles, c’est surtout bien parce que tu peux avoir des contacts directs avec les gens. Sans ça tu ne peux rencontrer les gens que sur les concerts. Là, c’est cool on peut communiquer en direct, c’est un lien super important !

Je viens de vous ajouter en amis, alors il faudra m’accepter maintenant !!

Tof